Migration Cloud & Services Managés : comment l'APAGL renforce la performance de son SI?

- Bonjour et bienvenue à Échos de clients, une émission d'Open. J’ai le plaisir aujourd'hui de recevoir Nathalie Kuény.
- Bonjour Nathalie.
- Bonjour.
- Vous êtes directrice Pilotage des systèmes d'information de l’APAGL. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qu'est l’APAGL ?
- L’APAGL, c'est l'Association Pour l'Accès aux Garanties Locatives qui fait partie du groupe Action Logement. C'est une entité à part entière. L'APAGL a pour objectif l’accès et le maintien de nos locataires dans le parc privé locatif. Donc aujourd'hui, de cette façon, un bénéficiaire locataire peut bénéficier gratuitement d'un garant alors qu'un bénéficiaire bailleur peut bénéficier gratuitement d'un cautionnement des loyers en cas d'impayés bien évidemment, et de remboursement des dégradations locatives.
- Alors l’APAGL a un site internet qui est au cœur de la relation avec vos utilisateurs et vous avez décidé de faire migrer ce site et son infrastructure, donc l'application, dans le cloud. Est-ce que vous pouvez nous expliquer dans quel contexte ça s'est joué ?
- Alors le contexte tout d'abord, déjà, en termes d'utilisation, on a un site institutionnel, bien évidemment, on a deux autres sites front office et back office. Le front office permet à nos locataires et à nos bailleurs d'accéder à un espace personnel et le back office permet à tous nos gestionnaires de pouvoir gérer les dossiers et notamment les pièces justificatives, toutes les vérifications afférentes, à travers ce back office. Donc c'est comme ça qu'est construit Visale. Visale, c'est quoi ? C'est un site très fréquenté. On est à plus de 10 millions de connexions par an. Visale, c'est aujourd'hui une application qui a atteint un niveau de maturité qui fait que c'est un logiciel, nous sommes éditeur de logiciels aujourd’hui. C'est 3,6 millions d'utilisateurs, c'est plus de 9 milliards de connexions à la base de données. Et vous avez bien évidemment entendu parler sur toutes les ondes de ce fameux millionième locataire que nous avons logé.
- Donc aujourd'hui, c'est une application qui est costaud. Donc on le comprend, c’est un site à fort trafic sur lequel tous les citoyens français peuvent se connecter alors quels étaient les objectifs de cette migration ?
- Alors les objectifs principaux, c'était de s'affranchir de l'infrastructure physique, c'était d'avoir une transition vers l'infrastructure as a service pour aller ensuite vers une plateforme as a service. Donc, toute cette trajectoire de la mettre en place pour à la fois maîtriser cette infrastructure, maîtriser également les coûts. Et on sait aujourd'hui au niveau d’une DSI quelle est l'importance d’un budget.Et surtout aussi maîtriser tous les aspects sécuritaires. Car comme on le sait, par les temps qui courent, nous avons forcément, comme tout site sensible, des attaques.
- Voilà. On va en reparler. Quelles ont été les grandes étapes de ce projet ?
- Alors, les grandes étapes de ce projet...Dans un premier temps, l'étape, ça a été d'appréhender avec notre partenaire Open, qui est expert sur ce domaine-là, le domaine du cloud, de se l'approprier. Ça a été très important pour nous, d'un point de vue à la fois technique, financier, bien évidemment, sécuritaire et temporel. Parce qu’effectivement, on a une roadmap. Donc comment ça s'est traduit ? On a dans un premier temps migré via un rehosting, notre base de données Visale qui est unique, je le précise, à la fois pour le front office et le back office. Donc ce rehosting a été fait de façon rapide en lift and shift, bien évidemment, pour des questions de temps, comme je l’ai dit. Et surtout on a démarré dès 2020 la migration vers l’IaaS et le PaaS. Donc on est parti sur un replatforming et un refactoring. Donc le replatforming, c’est quoi ? On a migré toutes nos bases de données vers les services Azur PaaS. Donc le refactoring en fait, de l'application Visale, qui a permis de migrer les solutions vers des solutions Azure Web Apps et Azure Blob Storage. Donc, Visale a gagné en élasticité, en disponibilité, mais surtout en fait, dans cette mise en production, les équipes Open nous ont accompagnées et surtout ont mis en œuvre tous les services managés de la supervision à l'administration et bien sûr aux mises en production. Déjà ce qu’il faut comprendre c’est qu’Open, c'est un partenaire qui est certifié 27001 donc qui derrière est toujours en conseil auprès de nous sur des aspects notamment sécuritaires, sur des aspects budgétaires, puisque nous avons demandé à ce que les budgets soient monitorés à travers le FinOps. Donc aujourd'hui, les services managés d'Open constituent une pierre angulaire du projet.
- D'accord. Donc on comprend que le projet Cloud c'est un projet structurant pour l’APAGL. Quel est le retour que vous en faites aujourd'hui en termes de bénéfices ?
- Alors en termes de bénéfices, on a aujourd'hui pour nos utilisateurs, par exemple, une meilleure accessibilité. Accessibilité, ça veut dire quoi ? Ça veut dire une disponibilité aujourd'hui de 99,95 %. Donc c'est important. Également pour nos utilisateurs, une performance accrue. Performance, ça veut dire que c'est des services d'élasticité qui ont été mis en œuvre, donc qui nous permettent d'absorber les pics de charge sans pour autant que nous ayons une dégradation des temps de réponse. Donc toujours par rapport à nos utilisateurs, mais aussi plus globalement dans le système d'information, c'est les aspects sécuritaires. Donc on a effectivement upgradé tout ce qui était sécurité au niveau de l'architecture.
- Et puis, il y a un autre sujet que vous avez évoqué, c'est le sujet budgétaire. On sait que quand on opère un move to cloud, la question budgétaire, c'est une question qui est très regardée par les DSI. Comment vous avez fait justement pour garantir cette maîtrise de la consommation cloud et donc de rester dans le budgétaire que vous vous étiez allouée ?
- Alors dans un premier temps, en fait, on a mis en œuvre une stratégie FinOps. Donc avec notre partenaire, on a construit une trajectoire pour pouvoir superviser, monitorer les dépenses au mois le mois. Ça veut dire qu'aujourd'hui, on a un modèle qui est en place, qui nous permet dès le début de chaque mois de savoir quelle sera la consommation en fin de mois. Et bien sûr, on a un regard sur cette consommation et sur les différents items, au jour le jour. Donc on est toujours en capacité soit d'être alerté par notre partenaire, soit d'alerter. Donc c'est une stratégie qui a payé puisqu'aujourd'hui on est à 25 % de dépenses en moins sur la consommation par rapport à ce qui était envisagé au départ au niveau budgétaire. Donc c'est une pleine réussite de cette stratégie en tout cas.
- Et pour vos équipes, parce que le cloud, c'est quand même un grand changement, comment ont-elles vécu ce projet et quel retour vous font-elles aujourd'hui ?
- Ce projet-là a permis aux équipes de s'approprier l'univers cloud qui est quand même d'une complexité technique avérée. Elles sont montées en compétences et d'autre part, c'est aussi un levier pour fidéliser les équipes. Donc voilà. On est gagnants sur toute la ligne. C'est l'attrait des nouvelles technologies, quelque part.
- Tout à fait. Aujourd'hui, quelles sont les perspectives suite à ce projet ?
- Alors les perspectives sont nombreuses. J'en ai trois notamment.
Donc une première qui concerne l'amélioration de la sécurité, donc notamment un des projets phares qu'on voit fleurir sur Internet aujourd'hui, c'est de mettre en œuvre le SecOps, donc de partager, de faire de la sécurité un organe partagé par différentes équipes au sein d’une DSI et avec notre partenaire bien évidemment. Donc, partager la sécurité avec les équipes d'exploitation, de développement, le partenaire. Et ça, c'est primordial qu'il y ait une collégiale autour de ce thème qui est très touchy aujourd'hui. Un second point important qui touche plutôt le confort des utilisateurs, c’est aujourd’hui, Visale étant un logiciel, c'est d'en augmenter la robustesse à travers la limitation des bugs et notamment la mise en place d'une automatisation des tests de non-régressions, par exemple. Évidemment, tout ce qui est utilisateur, c’est-à-dire aussi l'amélioration du parcours utilisateur. Et puis le troisième point qui est important en perspective, c’est qu'on reste pluggé quoi qu'il arrive, sur un enjeu d'optimisation financière.

- Alors si c'était à refaire ?
- Alors si c'était à refaire, on repartirait. Mais en fait, on n'a pas attendu puisqu'en fait on est en train aujourd'hui de monter toute notre infrastructure, de notre nouveau système d'information décisionnel dans le cloud avec Open. Donc l'architecture aujourd'hui est en place. Donc voilà, donc on n'a pas attendu pour repartir. Donc je dirais que les services managés aujourd'hui d'Open nous ont permis vraiment de mettre en place ce qu'on voulait mettre en place et dans les temps dans lesquels on voulait les mettre en place. Donc, si c'était à refaire à tout niveau, pour des questions budgétaires ou sécuritaires et aussi une implication des équipes, on est déjà reparti, je dirais.

-Très bien. Nathalie, merci beaucoup pour ce témoignage. Et je vous dis donc à bientôt pour un prochain Échos de clients.