RUDI, une plateforme de partage de données au service des territoires.

Retrouvez le témoignage de notre client Rennes Métropole lors de l'édition 2023 du Forum des Interconnectés. 

Le portail Rudi de Rennes Métropole est lauréat du label Territoire Innovant 2023 et reçoit le prix argent dans la catégorie "Territoire Intelligent et Responsable" !

Retour sur une plateforme de données innovante : RUDI !

Portail d’accès aux données territoriales destiné à l'ensemble des acteurs du territoire, cette plateforme associe innovation et intérêt général, et vient renforcer la capacité d’expérimentation engagée depuis de nombreuses années par Rennes Métropole dans la gestion de la donnée.

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On est très heureux d'être là aujourd'hui avec vous pour vous présenter un projet qui s'appelle Rudi.

Pour Rennes Urban Data Interface, il ne vous échappera pas que c'est de l'anglais, parce qu'en fait c'est un projet qu'on a présenté à un appel à projet de l'Union européenne dans le cadre d'une initiative qui s'appelle Urban Innovative Action, qui d'ailleurs vient de changer de nom, ça s'appelle plus comme ça dorénavant, ça s'appelle European Urban Initiative, mais c'est la même chose, qui donc finance des projets innovants portés par des villes. On a répondu en 2019 à cet appel à projet, on en a été lauréat, et donc il fallait trouver un nom, et c'est pour ça que ça s'appelle Rudi, nom qui du coup perdu peut-être.

On se présente d'abord et puis après on enchaîne dans une relative improvisation préparée. Je suis directrice de la donnée de la transition écologique et des ressources à Rennes Métropole et donc notamment en charge de ce projet Rudi, mais j'ai pas mal d'autres activités.

Bonjour à toutes et à tous, vice-président chargé du numérique pour Rennes Métropole. Merci Yann. Et moi je suis donc Ivy Leder pour le l'entreprise Open, partenaire de la Métropole de Rennes, et je m'occupe de piloter d'animer de structurer les offres à destination des collectivités au nationales depuis ce début d'année.

Donc le défi, les défis, puisque en fin de compte il y en a plusieurs quand on parle de Rudi, bien évidemment on parle de données, on parle de territoire, on parle aussi de données privées de services publics. Rudi doit permettre effectivement d'être à la croisée de tous ses chemins pour finalement proposer un service, un service innovant pour le territoire, pour les acteurs du territoire. Ce service il a pu être mis en place, et là qu’Open est intervenue notamment sur la conception, le développement de la plateforme.

Donc je dirais j'utilise souvent la métaphore du mécanicien de l'agrégateur, finalement en se positionnant finalement à côté de la métropole, mais avec tout autour un certain nombre de parties prenantes, de partenaires pour justement organiser ce service qui est Rudi. Donc différents points pour aller assez vite, comment a été conçu et réalisé ce portail, donc nécessairement un accompagnement qui a été fait au niveau de la producteur de Rennes Métropole dans toute la phase de conception et des nations du portail à travers un certain nombre d'ateliers. Alors quand je dis atelier bien entendu, vous l'avez vu, c'est un projet qui a été mené en total agilité, et ça c'est un point très important, c'est une certaine fierté aussi de pouvoir d'avoir pu travailler selon ces modalités.

Deuxième point a été de pouvoir définir, de codéfinir finalement la feuille de route du produit, et de pouvoir aussi déterminer les contours d'une première version du produit, de pouvoir travailler aussi sur une architecture cible, un socle technique pour pouvoir atteindre les objectifs du projet, et c'est aussi un point important à souligner, c'est que l'on reste dans une approche ouverte, c'est-à-dire qui se base sur des standards, des standards ouverts, et dans une approche micro service, c'est-à-dire qui doit permettre un passage à l'échelle facilité. Donc une fois ce socle technique posé, il y a eu un certain nombre de sprints qui ont permis d'arriver à différentes phases de développement, puis d'arriver à une version bêta, et enfin une phase de déploiement, ce qui nous a permis donc il y a pas encore très longtemps à travers les rencontres Rudi justement d'officialiser la version, la version on peut dire définitive en tout cas la version aboutie du portail auprès effectivement des différents partenaires.

Donc de mettre mot l'agilité, donc un projet qu'on construit c'est encore une fois la genèse en tout cas de ce projet avec un certain nombre de sprints, de rétrospective qui nous ont permis finalement d'enrichir tout au long de la phase de création le produit, ce qui finalement a permis d'engager toutes les parties prenantes sur toute la durée du projet. Et puis le deuxième point ce sont je dirais une grosse attention qui a été portée sur les interfaces utilisateurs, avec un parti pris novateur, c'est-à-dire de j'irai de d'éviter de sinon de siloter l'accès aux services par catégorie d'utilisateurs. Il faut bien comprendre qu'il n'y a pas de je dirais de consoles d'administration, tous les utilisateurs peuvent utiliser la plateforme. J'ai par rapport à ça deux points importants encore une fois, c'est l'accessibilité de la plateforme au plus grand nombre, c'est à dire qu'un utilisateur lambda peut à la fois décider de ne plus enfin en tout cas de retirer ces données personnelles mais peut aussi le lendemain décider d'avoir accès à des données restreintes pour pourquoi pas monter un projet associatif, donc là encore une fois cette capacité d'engagement de tous les utilisateurs de la plateforme. Et puis deuxième point c'est important aussi de le rappeler, c'est la partie je dirais éco-conception de la plateforme, puisque voilà il y a un effort important qui a été qui a été mené justement dans la co-construction de la plateforme sur voilà quelque chose en tout cas une application qui se veut la moins la moins énergivore donc voilà, effectivement on a réduit le nombre d'écran par exemple, on a fait des choix d'architecture, des choix en matière d'arborescence, mais aussi des choix en matière graphiques qui font qu'on a voilà une solution aujourd'hui qui est plutôt dans les standards de ce point de vue-là et c'est bien important de le souligner.

Trois profils utilisateurs pour faire court, les producteurs de données, les ré utilisateurs de données, seront appellent aussi les porteurs de projets, et puis enfin les usagers donc citoyens habitants qui peuvent là aussi s'emparer de ces données donc tous ces acteurs participent au développement du Rudi, c'est tout un écosystème encore une fois ça pas été précisé mais vous aurez bien compris que derrière il y a bien évidemment les administrations, les entreprises, les associations, les chercheurs, et tout un tas d'opérateurs en tout cas qui font le territoire et ce qui est important de rappeler c'est que derrière il y a quand même un certain nombre d'enjeux, c'est aussi l'attractivité du territoire c'est le développement économique donc Rudi se pose là en tout cas voilà encore une fois au carrefour de tous ces enjeux et je pense que Marion et Yann pourront également abonder dans ce sens.

Merci effectivement, ces sprints ils ont été menés en travaillant avec ces trois profils d'utilisateurs et en faisant des allers-retours. Alors maintenant ce que je vous propose c'est d'entrer dans plus avant dans C'est quoi Rudi et on va on a maintenant c'est plus facile à l'issue d'un projet innovant de dire en quoi il consiste qu'au début et on va maintenant désormais on le présente en fait selon les trois profils que vous avez vu en essayant de d'expliquer ce que Rudi apporte. Et donc pour les producteurs de Rudi ce que la plateforme apporte c'est la capacité à partager leurs données en toute sécurité et en gardant la maîtrise de la donnée, c'est à dire que la donnée n'est pas exportée elle reste chez eux et c'est extrêmement important pour nous. Alors ce schéma un peu sauvage dit quoi il essaye de montrer justement cette idée que chaque producteur dispose de son propre espace de gestion de ces données, ce qu'on appelle un nœud producteur en marketing je pense qu'on va pouvoir faire mieux dans les dans les mois qui viennent l'idée c'est ça c'est que le nœud producteur c'est le mode de communication des systèmes d'information du producteur de données avec le portail autrement dit les données ne se baladent pas ce qui se balade ce sont des métadonnées et Rudi ne stocke pas les données elle reste bien chez les producteurs ce qui permet à chaque producteur de maîtriser en fait sa politique de diffusion de ces données.

Parce qu'on a autour de la table des producteurs de nature très diverses, on a des acteurs publics qui sont soumis à la loi sur le point d'attaque des acteurs privés qui le sont un peu moins mais qui pour autant peuvent vouloir partager et ouvrir, y compris des données que des producteurs ont été développées par un des partenaires du projet qui est un partenaire universitaire, l'IRISA, et ça a été développé comme le portail, le portail c'est Open qui l'a développé et les nœuds producteurs ont été développés par l'IRISA, tout est développé en open source. Aujourd'hui on a une vingtaine de nœuds producteurs qui sont déployés, 382 jeux de données publiés sur le portail et on espère évidemment augmenter la communauté des producteurs. Sur les 382 jeux de données, j'y reviendrai tout à l'heure, pour l'instant il n'y en a qu'un qui est en accès restreint. C'est donc cette diapo. En fait l'idée c'est que Rudi elle permet certes d'avoir un point de centralisation en quelque sorte sous un état catalogue des données disponibles sur le territoire, mais elle doit permettre aussi d'accéder à des données qui ne sont pas ouvertes, donc à des données en accès restreint, et ces données sont accessibles sous certaines conditions qui sont définies par le producteur, et c'est en s'adressant aux producteurs que le producteur décide ou pas de donner accès à ces données compte tenu non seulement du profil mais aussi du projet pour lequel le ré utilisateur sollicite ses données.

Très bien, effectivement, tant que les données, effectivement vous le savez, c'est un gisement, c'est une mine d'or, donc chacun peut s'en emparer, et c'est vrai que les thématiques d'intérêt général sont nombreuses, effectivement, pour preuve quelques cas d'usage en tout cas quelques nouvelles fonctionnalités qui viennent enrichir physiquement la plateforme, il y a eu un plus à même de en tout cas de d'en parler mais c'était donc cet appel à projet avec des lauréats qui ont été retenus, je crois qu'il y a eu six projets sur peut-être 32, donc intérêt général qualité de l'air urbanisme et autres et donc effectivement on parlait de l'écosystème effectivement des acteurs innovants des startupers en tout cas des j'irai un certain nombre d'acteurs locaux qui se sont emparés effectivement ces données pour proposer des services. Donc là il y a quelques exemples, je crois que ça sera un peu plus illustré par la suite avec force. C'est ça, c'est ici, alors quelques-uns je peux citer Andy map qui est une solution qui a été éditée effectivement par Somewhere et qui permet de cartographier d'en fin de compte de définir des itinéraires pour des personnes porteuses de handicap et du coup faciliter finalement leur navigation sur le territoire. De la même manière, si on veut parler de sols est une fonctionnalité qu'on retrouve maintenant dans Rudy et qui permet d'identifier les sites favorables à l'implantation de panneaux solaires sur le territoire métropolitain. On peut encore citer, je ne sais pas si Banko apparaît ici, qui fait globalement la promotion plutôt des si vous voulez des commerces locaux, excusez-moi. Plutôt dans le domaine effectivement là aussi de l'éducation qui diffuse la culture de la donnée dans le domaine de l'éducation et de la médiation. C'est vrai que c'est important, on l'a pas évoqué mais c'est quelque chose qui est transversal, on a parlé accessibilité, on n'a pas encore évoqué l'inclusion numérique mais ça va de soi que finalement toutes les données effectivement qui sont mises à disposition doivent permettre plus grand nombre finalement de se rapprocher de la donnée et finalement de là encore une fois de ne pas rester dans un discours d'expert qui se limite à quelques entreprises à quelques administrations en tout cas des personnes qui savent ce qui ce qui est la donnée et ce qu'on peut en faire avec ces données finalement la partie à tous et que ces données doivent permettre à chacun de trouver sa place d'un point de vue social mais aussi bien sûr d'un point de vue économique puisqu'il y a beaucoup de retombées possibles.

Alors troisième cible : les habitants et les usagers. La deuxième c'étaient vraiment les utilisateurs de données, et là la troisième cible : les habitants et les usagers. L'idée, c'était de leur faire bénéficier de services numériques basés sur une gestion responsable et éthique des données. Et donc pour ça, on a travaillé notamment sur des volets de self-data avec des experts et notamment une experte qui est ici présente ce matin avec nous sur la notion de self-data. Et là, ce qu'on a essayé de développer, c'étaient des fonctionnalités pour pouvoir connaître et agir sur ces données personnelles. L'idée, c'est que comme on a une fédération de producteurs autour de la plateforme, en fait, chacun, chaque habitant pouvait demander au moins avoir connaissance des données personnelles que les différents producteurs ont le concernant, et ça, c'est une première étape : connaître. Et puis la deuxième, c'est agir dessus, notamment sur des fonctionnalités un peu de base de type rectification, de type aussi éventuellement effacement ou autre. Et puis la deuxième fonctionnalité que l'on n'a pas encore complètement développée, ça reste sur le programme des choses à développer dans les mois qui viennent, mais on l'a désignée : c'est un système de consentement, de façon à pouvoir autoriser les tiers à utiliser mes données personnelles, avec évidemment mon accord explicite. Et ça, on se retrouve sur des notions qui, au niveau de la stratégie européenne, ressemblent à de l'altruisme de données. L'idée, c'est comment est-ce que l'on peut mettre à disposition volontairement des données personnelles au bénéfice d'utilisateurs qui souhaitent développer des services, qui ont besoin de données personnelles pour avoir de la donnée précise, donc soit pour des services, soit pour des études et de l'analyse.

Et dernière proposition de valeur, c'était l'idée de faire communauté pour partager de la donnée locale, faire communauté au niveau de Rennes, mais aussi demain que d'autres territoires puissent faire communauté aussi pour partager de la donnée locale à leur échelle. Et donc là-dessus, en fait, on a au cours du projet développé énormément d'interactions avec des acteurs locaux, les projets pilotes évidemment, mais aussi des acteurs qui sont des experts ou des utilisateurs de la donnée. Et ce qui était intéressant, c'est que, au début, on avait segmenté un peu le projet en disant bon ben on a une population producteurs, on a une population d'utilisateurs, on a une population de citoyens, et que ça c'est doucement mélangé et que, en fait, on a vu qu'une des vertus du projet c'était aussi de mettre en relation différents types d'utilisateurs du portail. Et on a eu des journées dédiées complètement à cette mise en relation entre producteurs et utilisateurs, avec aussi l'idée d'une interface donc ça doit mettre en relation et ça doit mettre en relation des profils complémentaires de façon que chacun y trouve son compte. Et on a aussi pas mal travaillé autour de la gouvernance des données, mais ça je vais passer la parole là-dessus à Yann.

Avec l'idée que l'on a construit de fait un espace en prototypant ce portail, on a construit un espace où on a vu que l'on avait besoin d'éditer des règles, de se donner des règles en commun, et puis avec le souci que ce modèle soit appropriable par d'autres territoires. D'abord, parce que c'est une obligation du, enfin, ça va avec les financements de l'Union européenne, que de dire vous le faites pour vous, mais évidemment, comme c'est un projet innovant, vous êtes sympa, vous le faites aussi pour que ça puisse servir aux autres. Et puis aussi, parce que c'est notre préoccupation et c'est très fortement porté par les équipes politiques, celui-ci. Je te laisse.

Les points forts, c'est une plateforme de données de partage. Donc en fait, la question, quand on parle des rôles ou des fonctions de la collectivité territoriale, c'est bien de se dire si on doit partager, ce que c'est qu'une question de partage technique et physique qui passe par un outil numérique, ou est-ce que finalement, la conditionnalité de ce partage, la question - on parle souvent de territoire de confiance, de cadre de confiance - c'est de se dire derrière quelles sont les prérequis, quels sont les éléments territoriaux qu'il est nécessaire de construire, qui est nécessaire d'intégrer dans le processus d'application de la solution pour que finalement on arrive à partager. Et donc, le premier, on va dire un des éléments forts qui a été déjà dit plusieurs fois, c'est la culture de la coopération. C'est-à-dire qu'il faut nécessairement que dans l'écosystème territorial local, nous ayons une, la collectivité locale, je parle du coup en tant que pose comme préalable ou comme pré-requis, l'animation de l'écosystème universitaire, économique, des collectivités en tant que tel, ou des experts dans le domaine, et que du coup, ça fasse communauté. Et donc, c'est dans ce cadre d'une communauté établie, dans un cadre de communauté établie, avec des règles de gouvernance, on peut appeler des fois dans la solution le consortium, mais finalement ce consortium-là nous devons aussi régir les fonctions, les rôles de chacun et les attributions, les règles que l'on se donne collectivement pour travailler ensemble. Et je pense que ça c'est un élément important et qui peut-être replace différemment la collectivité territoriale dans l'enjeu du partage de la donnée. On a la règle, l'argumentation nationale européenne et européenne nationale et du coup, on se propose en tout cas, on considère qu'aujourd'hui un des enjeux c'est que les collectivités locales sur ce type de projet puissent s'inscrire à cet endroit-là. Le deuxième, c'est que même si effectivement on y était largement incité pour ne pas dire c'était le préalable par l'Europe de dire qu'il fallait que ça soit réplicable et que du coup la solution open source était de fait la solution passage à l'échelle, c'est pas suffisant clairement aujourd'hui de dire parce que c'est Open Source, parce que c'est disponible sur étagère, vous allez pouvoir récupérer ce joli, ce joli paquet cadeau, on vous mettra un petit ruban autour de ça et vous pouvez repartir avec, c'est faire fi de la réalité de nos territoires, c'est-à-dire de la des compétences nécessaires à l'appropriation d'intelle, d'outils, c'est-à-dire quand il y a là aussi nous avons des différences profondes et singulières dans chaque territoire, des écosystèmes mobilisables qui sont absolument pas les mêmes, des réalités économiques et d'attractivité des compétences et des derrière des entreprises et des agents qui ne sont absolument pas les mêmes, et donc se posent évidemment au-delà de la question l'Open Source c'est quel est le véhicule administratif et juridique pour définir quel est le rôle et fonctions de chacun dans le passage à l'échelle, est-ce que c'est la responsabilité de métropole aujourd'hui de d'accompagner l'ensemble des territoires en France sur la propriété de la plateforme dans mes prérequis d'élus métropolitains, non pour autant est-ce que nous avons comme fonction comme obligation de se dire qui serait intéressant de travailler collectivement à définir des véhicules juridiques ou des véhicules administratifs permettant de coopérer mutualiser et regarder quels sont les éléments de conditionalité de coopération nécessaire à la réplique habilité. Je pense que nous avons un petit chemin devant nous collectif à travailler le projet Rudy quand on parle de ces impacts environnementaux, faut le resituer en tout cas sur le territoire de Rennes, ville de Rennes et Rennes Métropole dans un contexte singulier aujourd'hui qui est celui d'une stratégie du numérique responsable ou dont où le la collectivité a inscrit une stratégie une politique publique sectorielle en disant voilà une politique en propre, ce n'est pas le numérique n'étant pas juste un une intendance qui doit suivre les autres politiques publiques, permettez-moi de cette façon-là, considérant que c'est un sujet politique et que comme c'est un sujet politique il faut qu'on s'en préoccupe dans les orientations donc on a fixé si responsabilités il y a des grands enjeux autour de la data évidemment et dans ces enjeux des six responsabilités il y a des enjeux environnementaux sur l'usage de la donnée et ce qu'on va on va pouvoir en faire ce qu'on a ce qu'on a appris sur la donnée c'est que finalement pas souvent debout pour ce genre de structure il faut une gouvernance la gouvernance de la donnée ont finalement on a un peu essuyé des plâtres ce qui n'a pas été dit dans depuis le début c'est que c'est un des rares non pas un des rares on va dire singulièrement c'est un projet qui a fait transparence de ces échecs la plupart du temps je vous le serez comme moi quand nous présentons un projet porté par une collectivité territoriale dans un monde magique tout le monde ça se passe toujours super on n'a jamais de problème on a fait le projet pour à sa dérouler fait aussi bien nous on s'est dit que il y aura peut-être un enjeu à ce qu'on partage nos échecs et qu'on regarde aussi collectivement bah du coup les éléments d'évaluation et de conditionnalités d'une réplique habilité d'un projet comme celui-là ce qu'on voit aujourd'hui sur ces conditionnalités.

C'est qu'il y a quatre niveaux de gouvernance qu'il faut traiter en même temps et que cette gouvernance-là elle n'est pas intuitive. En tout cas, il a fallu deux ans et demi, trois ans pour qu'on arrive à expliciter clairement c'est où sont les nœuds. Donc premier nœud, pas les deux producteurs, mais les nœuds au sens c'est quoi qui fait problème. J'ai monté une intervention disant c'est quoi qui fait problématique. Donc c'est pas un problème, c'est une problématique. Qu'est-ce qui fait tension ? C'est que dans la gouvernance, il y a la gouvernance d'abord du consortium. C'est quels sont les qu'est-ce qui définit aujourd'hui les règles ensemble. Le deuxième niveau, c'est celui de la fonctionnalité de la plateforme. Est-ce que c'est les fonctions qui sont aujourd'hui c'est une plateforme qui va évoluer ? Comment définir les fonctionnalités, ces évolutions, et les règles des fonctionnalités de la solution si on veut que ça soit une communauté d'acteurs, une communauté qui qui comme d'autres structures font évoluer la plateforme ? Comment on définit ces règles d'évolution ? Le troisième niveau, c'est ce qu'on entend souvent mais qu'on connaît très bien par ailleurs, c'est la gouvernance de la donnée. Donc on est clairement dans par où elle passe. C'est quoi son c'est quoi c'est quoi les moins, on va dire, la standardisation de la donnée et comment on définit les règles de ces règles de traitement. Et puis le dernier niveau, c'est la question des usages qui peut-être un peu plus fin dans le dans le travail, qui renvoie peut-être à des éléments de ce qu'on parlait tout à l'heure de de cadre juridique de convention entre des accès restreints et de l'accès de l'accès total. Donc dans cette question d'usage, c'est pour en faire quoi derrière ? Est-ce que certaines ce que l'usage de la donnée dans son dans sa transformation pour un usage futur, est-ce qu'elle doit est-ce qu'on doit donner des conditions d'intérêt général à l'usage de la donnée qu'on partage ? Est-ce de faire du business qui serait contradictoire avec les grandes orientations de la collectivité territoriale en termes de transition ? Question de fond, donc du coup c'est là aussi un niveau de gouvernance sur lequel il y a il y a en tout cas il y a à poser ça, d'où la nécessité de faire collectif. Et puis enfin le dernier, le dernier sujet, hormis gestion maîtrisée de la donnée publique, c'est joliment dit, c'est juste pour vous redire qu'effectivement le projet, la plateforme Rudi c'est un outil, c'est une plateforme qui s'inscrit aujourd'hui dans un écosystème de solution, en tout cas dans une politique publique que Marion d'ailleurs a dans son dans son dans sa direction, qui s'appelle service public métropolitain de la donnée, et qui a pour évidemment pour mission avec les autres services numériques de la métropole DSI SIG, service numérique infra de poser l'articulation en tout cas le ce que j'appelle moi le traitement de la donnée au service de la politique publique et l'intérêt général et du territoire. Et donc ça évidemment le projet Rudi en dehors de cet écosystème en dehors de ce contexte n'a pas la même puissance le même impact que si on le si on comment dire si on le en tout cas si on l'enlève de son environnement il n'y a pas tout à pas les mêmes fonctions. Et donc la suite si on a peut-être la partie sud ce qu'il faut que je fasse plus vite j'imagine la suite c'est de se dire nous avons un enjeu de trouver un modèle économique ça vous aura pas vous serez pas étonné de considérer que une fois que l'Europe finit de financer 80% de la solution sur un petit budget de 5 millions c'est plus compliqué d'aller voir le pôle ressources finances de la collectivité en lui disant voilà c'est fini on va continuer maintenant ça va vous coûter 5 millions j'ai quelques deux de trois de trois réticences en tout cas il faut être assez faut être convaincant pour le pour le pour le porter donc on a on a des on a des sujets aujourd'hui sur un appel à projet territoire intelligent et durable auprès de l'État pour regarder comment faut faire et je pense que le deuxième niveau pour essayer de travailler les répliques et je pense que le deuxième niveau c'est de se dire nous devons travailler ensemble en tout cas c'est je pense collectivité locale pour se dire comment fait-on consortium collectif en tout cas comme comment coopérons-nous pour regarder comment on peut faire à plusieurs j'appellerai presque de mes vœux l'État à ce que les appels à projets soient pas des appels à projets de compétition entre nos territoires mais que ce soit des appels à projets d'obligation de passage à l'échelle de pop ont déjà été financé à coup de millions et de regarder comment pourrions-nous être accompagné à quelle échelle l'échelle locale régionale nationale ou par envie appétence pour que l'ensemble des territoires ont on regarde collectivement qu'on nous donne des moyens pour nous organiser collectivement parlant et réussir peut-être ce passage d'échelle attendu en tout cas l'enjeu de réplique habilité qui va un peu plus loin qui est presque un enjeu d'essaimage merci.

On a cinq minutes voire un peu plus parce que je pense que c'était pas mal de temps. Si vous avez des questions, n'hésitez pas.

Je suis très envie moi j'ai une question relative mais on se pose des questions notamment sur l'anglais l'engagement des acteurs produits mettre à titre dans des dépendances et si dans un futur restreint en fait comme on peut le voir aujourd'hui avec les GAFAMs quand il modifie les conditions ization est-ce qu'aujourd'hui si on a un objet qui va aller celle de traiter ou vous l'avez déjà alors comme on n'est pas pessimiste on s'est pas dit que tout le monde allait partir on s'est dit que tout le monde allait venir et donc il y a effectivement tout un travail sur la conviction pour étendre la communauté la communauté des utilisateurs mais aussi la communauté des producteurs et effectivement on n'a pas entré dans les détails là mais on a travaillé sur une charte d'engagement des producteurs qui définit les droits et obligations des producteurs par rapport à Rudi et les droits et obligations de Rudi par rapport aux producteurs donc je vais pas vous la passer là il faudrait que je fouille dans mes affaires mais elle est quelque part et c'est un travail qui est effectivement intéressant parce que on l'appelle charte et ça désigne bien ce que c'est à dire ce que les juristes appellent du droit mou c'est à dire que si un producteur décide de se retirer on va pas le poursuivre en justice et pour autant c'est un engagement quand même de la part du producteur sur la continuité finalement de la mise à disposition de ces données le pari qu'on fait c'est aussi que les producteurs vont y trouver leur intérêt de façon à ne pas avoir à faire face un par un à tous les demandeurs les utilisateurs de données qui s'adresseraient à eux les uns derrière les autres et de leur faciliter la vie en quelque sorte à travers cette interface donc oui c'est pas exclu que un jour quelqu'un nous dise j'en ai marre je m'en vais on discutera un peu mais voilà ça peut arriver pas forcément mais oui si on en a suffisamment Oui, effectivement, et c'était un des points sur la dernière diapo sur qu'est-ce qui nous reste à faire à étendre la communauté, à étendre les usages, à la fois au niveau local et puis éventuellement à d'autres niveaux.

Et on a un peu, on partage aussi un logiciel public et utilisé dans pas mal de collectivités. On a un peu cette question de comment on fait pour partager des développements qui sont locaux si on est une solution logiciel open source et on peut souvent, on fait les mêmes services et pour une autre ville et en fait on fait exactement la même chose que ce qui a été fait ailleurs alors comment on fait pour le passage à l'échelle dans le cadre de c'est intéressant là qu'on vous disiez ça a été financé par l'Union européenne et maintenant j'ai envie de me tourner vers l'étape pour passer à l'échelle c'est contradictoires parce qu'en fait vous avez descendu d'un niveau en fait on passe de l'Union européenne vous passez à la France c'est dommage on pourrait se dire à qui s'adresser dans ce cas c'est bizarre que l'Union européenne n'est pas un relais pour que la le partage se passe pas que au niveau des villes françaises puisque si on parle à l'état on ça veut dire qu'on parlerait que pour les villes françaises d'un projet qui a été financé initialement par l'Union européenne et en fait on perd d'un niveau alors qu'on pourrait peut-être tout de suite partir sur une mise à l'échelle déjà du continent juste pour préciser le soutien de l'Union européenne de se limite pas au financement il y a effectivement cette caisse de résonance et cette mise en relation avec d'autres projets notamment les projets qui comme nous ont répondu dans la 24 de l'uya sur la thématique transition numérique mais il y a aussi à travers d'autres réseaux notamment urocyties ou d'autres relais la possibilité de continuer à échanger avec d'autres villes européennes donc le fait d'aller solliciter des soutiens de l'État pour faire coopératif au niveau national n'empêche pas de passer à l'échelle européenne mais peut-être messieurs vous voulez compléter et répondre sur d'autres points à cette question non mais en fait c'est pas je pense que c'est pas contradictoire le ce que l'on voit quand même aussi c'est que dans un monde contre un et des ressources contraintes gardons des ambitions où on se donne une chance d'y arriver c'est-à-dire que je veux bien moi prendre mon bâton de pèlerin et faire le tour de l'Europe pour essayer de convaincre tout le monde mais j'en ai se font que 24 heures et mes moyens en tout cas les moyens de la collectivité pour faire ce travail là sont regardés de près dans un dans une réalité économique qui sont pas actuellement où il y a carré de métropole on a ce sujet là mais on est plutôt dans des budgets contraints dans des budgets de desserments alors comme il est dit le l'Europe elle a une fonction de là aujourd'hui de de déployer de de partager la solution ils l'empêche que ce qui nous semble aujourd'hui à la question que vous posiez en premier sur comment on passe une solution qui peut être répliquer dans plein d'endroit on n'a rien jamais mieux fait que de voir quelqu'un de le rencontrer et de regarder comment travailler ensemble donc après les distances les moi je crois je crois beaucoup en fait à l'effet boule de neige on part d'un endroit puis on agresse on agresse on agresse on essaie et ce travail des sémages je pense qu'il y a une réalité de de proximité on voilà on est dans des réseaux aujourd'hui nationaux les interconnectés en sont un bon exemple.

Et qui tient, on a un deuxième sur la question de la stratégie data ou l'éthique de la donnée et on voit bien que la nécessité de trouver des espaces communs pour travailler ensemble et regarder comment on fait et plus l'espace est grand entre guillemets, permettez-moi l'expression, plus on s'y perd. Donc voilà, moi je crois beaucoup à la politique et en même temps des grandes ambitions, mais en même temps du petit pas assez pragmatique pour y arriver. Nos cerveaux étant fait aussi de praxis, d'éléments théoriques mais aussi du, il faut battre le fer. Donc voilà, entre le, donc je pense que en tout cas on garde nos ambitions sont bien là politiquement parlant, mais moi je reste convaincu que il faut y aller faut y aller comme ça. Il y avait un petit peu d'une manière empirique et bien qu'il peut aussi je pense qu'il y a aussi.

Alors le CCAS, c'est quand même deux questions le calendrier c'est de poursuivre on a sur la table des sur notre backlog des développements qui ne sont pas encore fait alors qu'on a livré la V1 je parlais tout à l'heure par exemple du module autour du consentement au partage de données personnelles mais on en a plein d'autres des choses à développer donc ce qui est sûr c'est que le projet se poursuit au-delà du soutien de l'Union européenne qui lui va s'arrêter fin mai donc ça c'est la première chose en termes de calendrier après ce qu'on s'est dit c'est que pour faire vivre le partenariat on est passé très vite dessus mais on a quand même 12 partenaires autour de la table avec des entreprises des des acteurs de la recherche des représentants de la société civile et puis des spécialistes du Goby twin sur la construction de communs numériques donc on a un partenariat qui relativement riche ce qu'on a regardé notamment avec notre conseil juridique qui nous accompagne c'est que en fait la forme du consortium pouvait tout à fait se poursuivre mais que probablement il qu'on le toilette un peu pour coller non plus à une dynamique de projet de prototypage mais à une dynamique qui correspond à cette communauté d'utilisateurs locaux de la solution et ça c'est quelque chose aussi qu'on va faire dans les mois qui viennent en repassant par une étape de confirmation de l'adhésion des partenaires qui étaient depuis le début et puis peut-être l'arrivée dans le consortium de nouveaux partenaires peut-être on complément c'est la question du calendrier on a un effet de bord plutôt positif du projet Rudi c'est 2023 2024 aussi 2024 intégré la co-écriture d'une stratégie data qui intégrera sûrement une charte éthique de la donnée c'est-à-dire qu'on le territoire ce type de projet il nous entre guillemets à la fin ils nous oblige mais ce qui est plutôt une bonne chose de définir aussi finalement que le logo la fonction du territoire de la collectivité territoriale dans la gestion de la donnée quelle est la place du citoyen et de de l'écosystème de là-dedans et quels sont aujourd'hui les les sujets éthiques qui vont avec donc on a un travail là qu'on est en train de de finaliser pour planifier l'écriture et l'animation de l'écosystème pour la définition de la stratégie data de Rennes métropole avec sûrement Uncharted qui permet aussi de regarder quelles sont les cadres de confiance qu'on peut avoir avec les citoyens les habitants considérant qu'on ne peut pas tout renvoyer c'est peut-être aussi un élément apprenant je fais une petite discrétion mais c'est important je trouve dans la relation habitant c'est qu'on a au début on avait on avait pris figuré intellectuellement que finalement il fallait porter la responsabilité de la gestion de la data et des données individuelles à l'habitant aux citoyens il y avait une forme d'obligation de capacitation de capacité du citoyen à monter en compétences c'était un prieuré qui ont dit voilà il faut qu'ils apprennent faut qu'ils apprennent ils sont bêtes il faut qu'il faut qu'elle grandisse caricature le trait oui mais j'ai bien caricaturer ça permet de ça fait l'essence souvenir le finalement aujourd'hui ça peut plus complexe comme ça ce qu'on dit c'est que ce sujet là il doit être traité à deux niveaux le citoyen il est traité à deux niveaux finalement c'est comment avec une collectivité territoriale et l'écosystème des acteurs qui s'il le souhaite on définit un cadre de confiance générale qui est plutôt une stratégie data une charthétique et après en sous-catégorie comment dans chaque politique sectorielle qui a pour fonction de proposer une solution de services et d'usage et finalement on définit les règles qu'il a vont être beaucoup plus précises dont l'interpolation entre le service public qui est proposé sur une politique publique sectorielle et l'habitant et donc du coup on a décentré finalement l'habitant bah en fait faut pas que la plateforme soit un outil qui ou qui oblige l'habitant à aller dessus et à gérer tous ces machins c'est bien le service public qu'on va donc en fait on met plutôt le projet Rudi dans un bloc dans le bloc moteur plutôt que dans l'effet carrosserie si on fait le si on fait un peu un peu l'image et ça je pense que c'est pareil c'est un élément qui est un élément qui est important quand on parlait des conditionnalités et des calendriers on s'en embarque un peu pas mal de pas mal de choses autour de ça.

Et comment on fait sortir les outils du territoire c'est pas simple.

Il me semble que derrière il y a un enjeu de mise en responsabilité des à la mairie.

Excellente question en fait en effet elle ne producteur et la traduction opérationnelle d'un concept qui est celui que vous décrivez c'est-à-dire chacun reste responsable de ces données et on a eu des retours très positifs d'un certain nombre de producteurs de données je pense notamment aux conseils départemental d'Ille-et-Vilaine ou à l'académie de Rennes qui ont dit ah oui si on reste nous à la manœuvre ok en revanche vous le soulignez très bien il faut quand même pouvoir installer un nœud producteur même si l'IRISA aujourd'hui donc le laboratoire avec lequel on travaille assure l'installation du nœud la gestion du nœud la prise en main l'accompagnement des utilisateurs qui vont poster finalement des informations sur ce ne producteurs pour autant c'est une difficulté et à vrai dire dans le projet initial on avait imaginé alors ne producteurs c'est déjà pas joli mais un deux producteur mutualisés qui justement pouvait permettre un niveau de service permettant à chacun des petits producteurs de données ceux qui sont pas les moyens de gérer leur donner et leur publication de données d'avoir un accès facilité à cette publication via une gestion qui serait assurée par Rudy ou quelque chose qui ressemblait pour l'instant on n'a pas encore réussi en fait on avait mis beaucoup de sujets sur la table on en a traité pas mal mais pas tout à fait tout c'est celui-ci fait partie de ceux qui sont encore devant nous.

Juste ajouter un point par rapport à votre première question c'est vrai que on a beaucoup discuté entre nous et on est nombreux à s'interroger sur finalement la notion de réplication voire de duplication ou de mutualisation on sait très bien que les démarches de type Rudi existe dans d'autres territoires elles sont parfois singulièrement très différentes certaines partent plutôt des usages d'autres partent plutôt plutôt de sujets plutôt technologiques et donc même nous en opérateur de service on se pose aussi des questions finalement parce que il y a forcément des modèles économiques derrière on peut pas faire non plus ce qu'on veut maintenant la question c'est de savoir comment on peut faciliter l'émergence de rubis qu'on peut appeler autrement mais on va en l'occurrence on parle de Rudi sachant qu'il y a quand même une base existante il y a effectivement un certain nombre de sources qui sont disponibles donc c'est pas comme sur partie d'une page blanche donc on sait très bien aujourd'hui qu'il y a des freins effectivement ça a été cité des freins financiers il y a des freins clairement en termes de gouvernance on voit bien que des certains territoires même voisins ont des initiatives qui sont très très différentes donc nous on se pose aussi souvent la question en tant qu'opérateur c'est qu'est-ce qu'il faut faire finalement pour un peu gommer toutes ces barrières pour avoir quelque part une logique trans territoriale d'une certaine manière et donc dans laquelle nous on pourrait prendre aussi notre part en tant qu'agrégateur de service c'est ce qu'on a fait en tant que partenaire de la métropole aujourd'hui nous on intervient sur un certain nombre de territoire on peut jouer ce rôle là maintenant c'est pas à nous en tant que personne privée de jouer ce rôle là uniquement je pense qu'on est dans une logique d'écosystème bien plus large que ça donc la question c'est voilà aujourd'hui qui peut être sponsor alors l'état je pense pas non plus je pense qu'aujourd'hui il faut vraiment raisonner en tant que territoire et comme on aime bien le dire en Bretagne en meute c'est à dire que c'est la collectivité c'est la force publique mais c'est aussi tout un tas de d'opérateurs publics et privés qui peuvent aussi prendre part voilà pour faciliter finalement un modèle qui a montré ses vertus et qui encore je pense encore beaucoup de choses à prouver puisque on est sur une version 1 avec des fonctionnalités qui vont arriver en tout cas sur le court terme et le long terme c'est effectivement le temps long c'est quid voilà un modèle qui puisse être un peu plus virtuel et surtout partager de manière beaucoup plus beaucoup plus générale.

En fait je vous ai dit en préambule que c'était Rennes urban data interface donc pour la réplicabilité ben zut ça commence par Rennes et donc on a pensé que on pouvait peut-être baptiser sa réplique à belle Urban data interface et donc c'est open.

Merci beaucoup. [Applaudissements]

Ivy L’HEVEDER

Directeur Secteur Collectivités Territoriales

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