Numérique Responsable : Découvrez le replay du Webinaire de l'UGAP !

Open, en partenariat avec l'UGAP et les co-titulaires des marchés Conseil en SI, AMOA, AMOE-TMA, a participé à un webinaire organisé par l'UGAP sur le thème Numérique Responsable | Les stratégies à adopter pour allier performance et sobriété.

Cette table ronde a réuni un panel d'experts. Retour sur les défis et enjeux du Numérique Responsable, les stratégies gagnantes à mettre en oeuvre. Deux retours d'expérience illustrent ces propos. 

En voici le replay ! 

Le Numérique Responsable : enjeux, solutions et cas concrets.

Lire la transcription

Bonjour et bienvenue à ce webinaire de l'UGAP sur le numérique responsable.

Aujourd'hui nous allons ensemble concilier à la fois la sobriété et la performance et vous montrer à travers des solutions d'accompagnement des cas d'usage comment cette problématique peut être résolue pour l'ensemble des acteurs publics ici présents. Aujourd'hui ce webinaire de l'UGAP où vous êtes très nombreux, que vous soyez des EPCI, des établissements de santé, que vous soyez des hôpitaux, des élus locaux, des collectivités territoriales, il est pour vous et avec les partenaires de l'UGAP que sont Bearing Point, Capgemini, CGI, OnePoint, Atos, Open et Sopra Steria. Nous avons réuni sur ce plateau une équipe d'experts pour vous accompagner dans cette démarche. Donc et bien commençons et je vais vous présenter les personnes qui sont avec moi autour de cette table. Pour commencer, honneur aux dames, et bien nous avons une représentante de l'UGAP qui est à côté de moi qui s'appelle Anna Gouriou. Anna bonjour, merci beaucoup d'être là aujourd'hui Anna. Nous avons également aussi un panel de trois experts, les experts qui vont représenter les trois lots de prestation intellectuelle informatique sur lesquels nous allons travailler aujourd'hui. D'une part le lot 1 conseil en système d'information avec Bearing Point et Capgemini et son représentant ce jour qui est Alexandre Noiset. Bonjour Alice, merci beaucoup Alexandre d'être présent aujourd'hui. Puis nous avons pour le lot d'assistance à maîtrise d'ouvrage MOA Capgemini, CGI et OnePoint et un représentant de Capgemini qui est à mes côtés, David Mancarella. Bonjour Alice, bonjour à tous. Bonjour et merci, merci beaucoup David d'être avec nous. Et enfin pour le lot assistance à maîtrise d'œuvre Tierce Maintenance Applicative appelé aussi AM TMA nous avons Thierry Le Bœuf de la société GreenSpector. Bonjour Alice, bonjour à tous. Voilà GreenSpector qui est partenaire de Atos, Open et Sopra Steria sur ce marché.

Donc vous êtes très nombreux, nous allons parler de numérique responsable, lançons-nous dans le sujet. Et parce que justement parmi vous chers auditeurs certains connaissent très bien le vecteur contractuel UGAP et d'autres peut-être un peu moins, et bien je vais me tourner vers Anna et Anna peux-tu nous dire tout simplement qu'est-ce que l'UGAP ?

Alors oui l'UGAP c'est la seule centrale d'achat généraliste qui est entièrement dédiée au secteur public. Historiquement nous sommes présents depuis plus de 50 ans, notre ADN c'est la fonction de l'achat pour la revente, c'est-à-dire que sur tous nos marchés nous avons soigneusement sélectionné les fournisseurs avec qui nous travaillons à travers des appels d'offres. Donc en passant par l'UGAP, et bien vous n'avez plus besoin de passer par de telles procédures puisque nous l'avons déjà fait pour vous. Nous sommes donc un facilitateur de la commande publique.

Je crois que ce mot essentiel facilitateur de la commande publique. Alors notre audience aujourd'hui comme je le disais il y a quelques secondes, elle est nationale, vous êtes inscrits depuis tout le territoire métropolitain et les DROM. Bah tout simplement à qui s'adresse l'UGAP ? Est-ce que nos auditeurs qui sont là aujourd'hui sont potentiellement des clients du vecteur contractuel UGAP ?

Oui nous nous adressons à cinq typologies de clients : les ministères, les établissements de santé, les établissements publics, les collectivités territoriales comme les régions, les départements, les communes et les acteurs du monde du social. Ces clients nous les adressons à travers une couverture géographique étendue puisque nous fonctionnons principalement sur la base d'un réseau de proximité puisque nous sommes implantés sur 25 directions territoriales partout en France métropolitaine et aussi dans les DROM, ce qui est une nouveauté. L'implantation donc un maillage territorial global, un ancrage territorial de l'UGAP sur l'ensemble de la métropole et des DROM.

Donc maintenant que nous savons un petit peu plus à qui s'adresse, et bien quels sont les avantages de passer par l'UGAP ?

Alice, il y a cinq grands avantages lorsque vous passez par l'UGAP :

Premier avantage : les prestations ont des délais raccourcis entre l'expression de besoin et l'exécution des prestations puisque vous ne passez pas d'appel d'offres, vous n'en avez pas besoin, nous vous faisons gagner du temps et de l'argent.

Deuxième avantage : les prestations que nous proposons sont réalisées au forfait avec un engagement de résultats qui porte sur les coûts, les délais et les livrables, ce qui implique de la part d'un titulaire de faire preuve d'une grande réactivité mais également d'une grande souplesse pour répondre à votre besoin.

Troisième avantage : à l'UGAP nous avons créé une équipe de chargés d'affaires qui est entièrement dédiée aux prestations intellectuelles informatiques, équipe dont moi-même je fais partie. Dans cette équipe nous vous accompagnons tout au long de votre projet de sobriété numérique avec un pilotage resserré et en étroite collaboration avec nos titulaires.

Quatrième avantage : nous sommes facilitateurs de la commande publique mais pas que, puisque nous sommes soumis au code de la commande publique. À ce titre nous garantissons la sécurité juridique de nos prestations, nous assurons également un rôle de médiateur entre vous et nos titulaires.

Et enfin cinquième avantage : nos titulaires ont été sélectionnés parmi les meilleurs, sont reconnus experts dans tous leurs domaines respectifs, que ce soit sur la scène nationale mais également sur la scène internationale. Ils disposent en plus d'un partenaire d'un réseau de partenaires sous-traitants qui sont mobilisables partout en France métropolitaine mais également dans les DROM.

Donc je l'entends, nous avons à l'UGAP des femmes et des hommes motivés, investis, experts qui ont les compétences et qui s'appuient sur cet écosystème de partenaires dont nous avons de très beaux représentants aujourd'hui.

Alors je vais maintenant me tourner, maintenant qu'on a fait une présentation de ce qu'est l'UGAP, à qui s'adresse l'UGAP et quelles sont de manière synthétique les avantages, les bénéfices de passer par l'UGAP, je vais m'adresser à toi Alexandre et nous allons regarder sous un angle orienté stratégie et conseils. Bah et tout simplement le numérique responsable avec, je reprends un tout petit peu là rapidement des fondamentaux, les enjeux du numérique responsable et puis j'allais dire les atouts d'une telle démarche.

Effectivement, alors le numérique responsable déjà en résumé c'est réduire l'empreinte environnementale du numérique, c'est ce qu'on appelle plus communément le "Green IT". C'est aussi tirer parti des opportunités technologiques pour rendre plus durable d'autres activités, c'est ce qu'on appelle l'"IT for Green", mais tout cela, toutes ces démarches en maximisant bien évidemment les bénéfices sociaux, sociétaux et même économiques.

D'accord.

Le "Green IT" c'est l'activation de leviers de réduction sur l'ensemble du cycle de vie du numérique, depuis la stratégie de réflexion sur un besoin en passant par l'achat, le développement de service numérique jusqu'à la fin de vie du numérique. Par exemple, on peut penser à l'écoconception de service numérique, on peut penser à l'allongement de la durée de vie des équipements des terminaux utilisateurs, on peut penser à l'optimisation des infrastructures informatiques centralisées, les Data Center voilà.

L'"IT for Green" c'est des leviers concrets par exemple la gestion intelligente de l'énergie, la gestion intelligente des déchets, l'optimisation du trafic routier, voire même la surveillance de la qualité de l'air par exemple avec des capteurs numériques.

À ne pas confondre donc "IT for Green" et "Green IT" exactement. Et il y a cette autre dimension donc sociale et sociétale qui est évoquée au début. C'est adresser des thématiques comme l'inclusion numérique, l'accessibilité, la souveraineté, l'éthique et même la cybersécurité.

Donc on voit effectivement que le numérique responsable englobe un certain nombre de notions essentielles, que ce soit des notions environnementales, sociétales, d'inclusion numérique. Hein nous sommes aujourd'hui dans une société où il existe une fracture numérique et notre rôle aussi c'est de la réduire.

Ma question suivante elle est assez simple : lancer une démarche, pourquoi aujourd'hui, pourquoi maintenant et pourquoi ici ?

Alors effectivement c'est une question importante. On pourrait dire que sur l'ensemble de son cycle de vie, le numérique représente aujourd'hui une part d'émission de gaz à effet de serre de entre 3 et 4% au niveau mondial. Au niveau national français, c'est aux alentours de 2,5%. Selon nos différents choix de conception et d'utilisation de ce numérique, cette part pourrait soit être divisée par 2 soit multipliée par 3 à 2050. Ce sont des chiffres colossaux. Ce sont les chiffres colossaux qui sont effectivement appuyés par le rapport de l'ADEME-ARCEP de 2023 sur l'évolution et les perspectives de l'impact du numérique selon ces éléments.

Il est aussi important d'avoir des enjeux je dirais d'attractivité sur ces éléments-là. Il faut pouvoir lancer une démarche qui soit je dirais incarnée, qui mobilise de manière très large et qui soit progressive.

Alors démarche incarnée donc cela concerne aussi et on va le redire encore et encore de très nombreuses fois pendant ce webinaire, cela concerne à la fois des agents, cela concerne des élus, cela concerne nous autres tous citoyens tant que nous sommes, les administrés aussi des fonctions publiques, les usagers comme l'on dit encore dans une démarche de gestion de la relation usagers.

Et je dirais maintenant pour lancer cette démarche, quels sont les enjeux phares pour toi dans cette démarche ?

On y va, il y a les enjeux à différents niveaux effectivement pour les acteurs publics. Tout à fait Alice, déjà il y a le rendez-vous du défi climatique qui nous incombe tous et les acteurs publics peuvent grâce à leur numérique contribuer justement à l'atteinte de ces objectifs. Il y a un enjeu d'exemplarité, oui ça ne vient pas du jour au lendemain bien évidemment comme on le disait, c'est une démarche progressive, il faut pouvoir embarquer largement, s'appuyer sur l'ensemble des volontés, ceux qui travaillaient déjà sur le sujet et ceux qui souhaitent de manière volontaire aussi travailler sur ce sujet-là.

Il y a un enjeu à rendre cette démarche je dirais pérenne. Oui il faut intégrer le numérique responsable dans les pratiques existantes. Il y a des plans parfois, des dynamiques qui sont déjà lancés et il faut contribuer à l'utilisation de ces plans. Par exemple on peut penser à des PCAET, des SPASER qui ont peut-être réalisé des contrats d'objectif et performance et intégrer le numérique responsable dans ces démarches-là permet de l'inscrire dans la durée, dans les pratiques du quotidien.

Je crois que le mot essentiel il est là, il est l'inscription dans la durée. C'est une démarche donc c'est un cheminement qui doit pas être j'allais dire une action au cas par cas vraiment.

Tout à fait et on pourra ajouter aussi l'enjeu d'attractivité bien évidemment. Quand on pense par exemple à un territoire, il faut pouvoir penser sobriété et en même temps je dirais répondre à tous les enjeux numériques qui soient internes à une organisation ou externe au niveau d'un territoire. Donc l'embarquement effectivement par exemple du tissu économique et associatif local pour un territoire est aussi important dans ce type de démarche-là.

Il y a aussi un enjeu d'innovation, innover grâce au numérique permet aussi d'adresser je dirais cet aspect de transition écologique notamment des territoires et d'adaptation de manière générale sur le sujet.

Et enfin il y a évidemment un enjeu réglementaire. Alors certains de nos auditeurs connaissent la fameuse loi REEN, cette loi REEN qui est contraignante ou en tout cas qui met, qui définit un cadre sur lequel bah toutes les collectivités territoriales aujourd'hui à partir d'un certain nombre d'habitants doivent se soumettre. Mais disons franchement, on ne va pas faire du numérique responsable uniquement par la contrainte de la loi REEN.

Non effectivement. Alors pour rappeler effectivement il y a différentes dispositions qui sont actuellement en cours. Il y a au niveau du gouvernement, il y a eu la feuille de route numérique et environnement déjà qui a été réalisée. Au niveau des dispositions législatives, il y a eu la loi AGEC, la loi anti-gaspillage économie circulaire, et la loi REEN effectivement comme tu dis Alice, de réduction environnementale du numérique.

Alors en petite synthèse, quels sont les premiers conseils que tu peux donner pour ceux qui veulent se lancer ? Je dirais quelques recommandations pour se lancer dans cette démarche de manière assez synthétique.

Alors déjà il faut se doter d'ambitions réalistes, d'accord. C'est important, je dirais chaque contexte est différent et il faut du coup définir les ambitions réalistes. La première étape notamment en regard aussi de cette loi REEN, c'est de connaître ses pratiques actuelles, de définir finalement son bilan, savoir les activités qui sont déjà réalisées en lien avec le numérique responsable et il y en a souvent beaucoup d'ailleurs, celles qui sont peut-être pensées actuellement et celles qui seraient à venir.

Ensuite il faut bien évidemment mesurer son empreinte environnementale, ce qu'on appelle un bilan carbone du numérique, au travers de méthodologies de type ACV, analyse du cycle de vie. Il faut intégrer dans ces périmètres d'analyse du cycle de vie tous les terminaux utilisateurs, les équipements centralisés informatiques et les services numériques.

Dans l'ensemble, sans faire peur à nos auditeurs parce que tout cela, pour toutes ces méthodes il y a un accompagnement possible effectivement.

Il y a un accompagnement possible et justement l'idée c'est pouvoir de vous accompagner sur ces aspects de bilan, de diagnostic de votre existant et de définition de vos ambitions. Et dans la définition de vos ambitions, l'idée c'est de pouvoir segmenter finalement le sujet du numérique responsable qui est effectivement très large comme on voit aujourd'hui, de pouvoir le segmenter en plus petites thématiques qui sont plutôt adressables de type la sobriété numérique. Qu'est-ce que c'est précisément sur la partie data center, sur les terminaux, l'inclusion numérique, qu'est-ce que ça représente et finalement comment l'adresser avec des actions très concrètes. C'est finalement tous ces éléments-là qui nous permettent de faire une démarche qui soit je dirais complète et adaptée à votre contexte.

Merci beaucoup Alexandre. Donc on voit effectivement que on peut aborder le numérique responsable par une politique des petits pas, une politique qui soit pragmatique, qui soit au plus près des besoins des acteurs, des citoyens et sous l'angle effectivement conseil et stratégie que tu as abordé.

Je vais me tourner maintenant vers David qui va lui nous proposer une autre approche, un autre angle peut-être plus sur, on va dire, d'autres actions concrètes. Moi j'aimerais après cette mise en contexte de numérique responsable que tu nous parles, voyons, d'actions concrètes, d'actions essentielles pour se lancer dans cette démarche.

Oui bien sûr. Alors comme l'a dit Alexandre, il a commencé déjà à évoquer certaines actions qui sont de plus en plus récurrentes, qu'on voit qu'on voit assez régulièrement se mettre en œuvre sur sur différentes thématiques.

Une des... alors déjà quand on parle de numérique responsable, Alexandre l'a bien dit, on vise à réduire l'empreinte environnementale mais pas que, de plus en plus on... enfin l'empreinte carbone plutôt. De plus en plus on essaie de voir la totalité de l'empreinte écologique, environnementale des services informatiques numériques, du matériel qui est mis en œuvre pour aussi limiter les impacts sur les ressources, les ressources en eau notamment, sur la biodiversité. C'est des sujets qui sont de plus en plus prégnants. On a beaucoup parlé de carbone ces dernières années, là maintenant on essaie d'avoir une vision plus holistique sur l'ensemble.

Plus généralement, le numérique responsable ce n'est pas que de la réduction d'impact carbone, ce n'est pas que de la sobriété énergétique.

Oui ce n'est pas que de la réduction des gaz à effet de serre, c'est aussi des ressources en eau, c'est aussi du matériel et donc des déchets qui sont très peu traités partout dans le monde. C'est l'ensemble des ressources qui sont exploitées pour la fabrication et sur le cycle de vie du matériel.

Donc plusieurs actions... Le mot matériel je crois aussi est important.

Oui oui parce que service, on a le sentiment que les services numériques souvent avec la dématérialisation, avec le côté impalpable des services numériques, ça ne représente pas des choses concrètes derrière mais c'est des serveurs, c'est des Data Center, c'est des infrastructures et tout ce matériel est très consommateur de ressources pour sa fabrication, d'eau pour son refroidissement par exemple dans les data centers. On a de plus en plus avec l'arrivée de l'IA par exemple des énormes Data Center qui consomment énormément d'eau.

Donc dans le numérique responsable en termes d'actions concrètes, on a beaucoup de leviers disponibles. Un des premiers bien sûr quand on parle de matériel, c'est d'agir sur la rationalisation, sur la densification des serveurs pour éviter les serveurs zombies. Ce qu'on appelle les serveurs zombies, des serveurs qui sont...

Serveurs zombies, les serveurs qui sont très... Alors nous connaissions tous les zombies mais pas les serveurs zombies.

Serveurs zombies ou les serveurs orphelins, voilà, des serveurs dans des infrastructures, dans des Data Center qui sont sous-exploités. Des exemples concrets par exemple c'est d'utiliser des applications qui tournent de jour avec des applications qui tournent de nuit comme des batch pour les mettre sur les mêmes serveurs virtuels ou serveurs physiques et optimiser l'utilisation de ces machines pour éviter qu'elles ne tournent que qu'une partie de la journée.

D'accord. Donc tu nous parlais donc la gestion des équipements, donc gestion des équipements avec bah essayer d'aller vers des équipements reconditionnés ou des équipements dont on prévoit la fin de vie. La gestion de l'utilisation au quotidien de tout ce qui fait tourner nos services numériques pour essayer d'en limiter le nombre et d'exploiter au mieux, densifier le plus possible l'utilisation de ces serveurs, ces data centers. Et aussi les aspects d'achat responsable pour intégrer...

Alors le mot achat responsable est un mot essentiel ici, nous savons qu'à l'UGAP, l'UGAP est très investie dans ce domaine d'achat responsable et que nous avons tous à cœur de les promouvoir, l'UGAP comme nous tous les partenaires. Donc dis-nous tout petit peu plus sur ces achats responsables.

Achat responsable, ça va être achat responsable, achat durable, on peut l'appeler un peu comme on veut. Ça va être surtout se focaliser sur des fournisseurs avec qui on a des accords pour aller vers plus de sobriété, vers plus de reconditionnement, vers une vraie fin de vie du matériel qui est acheté pour du recyclage par exemple, pour la gestion des déchets. Donc ça veut dire intégrer aussi des critères environnementaux dans les contrats. De plus en plus ça devient assez systématique maintenant dans le secteur public mais on peut encore aller plus loin. Et ça veut dire travailler aussi avec les fournisseurs pour avoir des matériels plus sobres, pour avoir des matériels plus performants puisqu'on parle beaucoup de sobriété, de performance. C'est pas un...

Voilà, pour les mots de sobriété performance ne sont pas du tout antinomiques. C'est l'objet de notre webinaire. Je crois qu'il y a aussi un aspect formation que tu nous as pas tout à fait abordé mais...

Alors c'est souvent par ces sujets qu'on... voilà, en termes de sensibilisation, de formation, de certification, que ce soit des élus, que ce soit des agents publics, pour notamment les aspects d'écoconception. Donc ça va concerner plutôt les développeurs mais pas que, ça peut agir sur du matériel ou des services numériques. L'écoconception c'est quand même assez large, de du design d'une solution jusqu'à sa production et encore une fois jusqu'à sa fin de vie. Donc tout ce qui est formation, sensibilisation peut passer aussi par les campagnes auprès des administrés sur des territoires.

Donc l'aspect formation tu nous le confirmes, c'est quelque chose qui est vraiment un enjeu global qui adresse les citoyens, les agents, les administrés au sens large, les élus aussi. Nous avons des élus qui nous écoutent aujourd'hui, tous sont concernés par culturer, sensibiliser...

Exactement, par la mise en place de bonnes pratiques, par alors des formations peut-être un peu plus poussées pour savoir comment appliquer dans son quotidien notamment les écoconceptions dont on parlait. Ça peut être des formations assez poussées parce qu'il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte quand on parle encore une fois d'écoconception. Ça va de la stratégie jusqu'aux interfaces, la gestion des données. Voilà c'est extrêmement large.

Et ça peut concerner aussi bien sûr les administrés en montrant les bonnes pratiques, les cultures d'utilisation du numérique un petit peu plus sobre et un petit peu plus efficace au quotidien. Des choses très simples quelquefois.

Alors donne-nous un exemple de quelque chose de très simple au quotidien.

Très simple c'est éteindre ses équipements informatiques quand on les utilise pas. Bon ça c'est quelque chose que tout le monde connaît, mais qui sont parfois pas toujours mis en œuvre que ce soit chez les particuliers, les entreprises.

D'accord. Tu avais à cœur de nous partager trois cas concrets, par ce que dans le jargon métier on appelle des use cases, en tout cas des retours d'expérience concrets, notamment ces trois exemples via un exemple avec l'ONF, un autre exemple sur de l'artificialisation des sols et enfin la gestion de l'eau. Donc je sais que gestion de l'eau, gestion des sols, pour les acteurs territoriaux, les élus locaux, c'est un point essentiel. Peux-tu nous en dire plus sur ces trois sujets de manière un petit peu à illustrer tes propos ?

Alors là on est tout à fait dans l'illustration de ce qu'Alexandre décrivait en tant que "IT for Green", donc comment exploiter les capacités informatiques, les services numériques pour répondre à des problématiques ou des obligations légales typiquement sur l'artificialisation, artificialisation des sols. On va être en réponse à la loi climat et résilience de 2021.

Et on utilise dans ce cas précis, enfin dans les trois cas qu'on vient de citer, on utilise des données satellitaires pour pouvoir surveiller un territoire, là en l'occurrence territoire dans les Pays de la Loire, et s'assurer que les zones qui ne sont pas constructibles ou qui n'ont pas d'autorisation pour être construites ne seront pas artificialisées. Donc ça permet d'avoir une surveillance territoriale automatisée pour faire remonter des...

Et deux autres exemples rapidement ?

Et deux autres exemples sur les forêts, c'est un petit peu le même principe. On utilise des données satellitaires pour surveiller des zones immenses de forêt et détecter des attaques de ravageurs, des maladies et pouvoir orienter les agents de l'ONF vers les zones à surveiller ou les zones à limiter et à traiter notamment dans le cas des maladies.

Et le troisième cas c'est pour gérer, pour essayer d'analyser la qualité de l'eau, l'eutrophisation donc la dégradation de la qualité de l'eau sur les cours d'eau ou sur les mers et océans, pour mesurer la température et s'assurer qu'il n'y a pas une trop forte dégradation des conditions et de la qualité de l'eau.

Donc forêt, les eaux, les sols, ce sont des exemples effectivement très parlants.

Très rapidement je voudrais aussi qu'on aborde un petit sujet qui pour certains est encore obscur, c'est-à-dire que alors un il y a des contraintes certes et ces contraintes elles apparaissent sous des appellations, sous des acronymes qui peuvent sembler un tout petit peu abscons à certaines personnes. Nous parlons de RGPD quand on parle de Data, nous parlons de RGAA quand on parle d'accessibilité et puis il y a le petit dernier le RGESN qui a évolué depuis mai 2024 et qui est, alors je le dis parce que ça a été ma lecture de cet été, 131 pages très très pédagogiques qui répondent sous forme de 78 questions. Donc je recommande à toutes et à tous cette lecture. Peux-tu nous en dire un petit peu plus sur bah j'allais dire RGAA, RGPD, RGESN qui sont tous des référentiels ? En quoi est-ce qu'on doit les voir comme des contraintes ou est-ce qu'on doit les voir comme des opportunités ?

Alors effectivement on peut les voir déjà comme un triptyque qui se complète et qui communique les uns avec les autres. Le RGPD qu'on connaît déjà depuis pas mal de temps, RGAA qui commence à être de plus en plus appliqué notamment en raison des obligations légales et des sanctions qui vont commencer à tomber prochainement, normalement l'année prochaine. Et sur le même principe donc le RGESN qui concerne l'écoconception des services numériques, qui n'a pas pour l'instant d'obligation légale de mise en œuvre mais ça devrait suivre le même chemin que le RGPD, RGAA dans les prochaines années.

Qui est issu des travaux de l'INR donc l'Institut du Numérique Responsable qui avait déjà publié un référentiel qui faisait, enfin qui était beaucoup utilisé, le GR491 de mémoire.

Donc 2021, 2024, nouvelle version V0 exactement.

Et et surtout officialisation par les services de l'État de ce référentiel qui est maintenant qui nous sert à s'assurer que ce qui est développé dans les services numériques répond bien à ces bonnes pratiques et ces orientations en termes de stratégie, d'interface, de gestion de la donnée.

Et qui est le RGESN, le Référentiel Général de l'Écoconception des Services Numériques, vraiment de manière qui est très didactique, 78 questions qui impliquent effectivement des granularités. Donc je vous conseille à tous, il est disponible sur le site de l'INR.

Je vais maintenant aller un peu plus loin. Merci beaucoup David de cette approche. Nous allons maintenant, nous allons parler d'écoconception logiciel avec Thierry Le Bœuf. Donc Thierry qui est de la société GreenSpector et je le rappelle, GreenSpector est un partenaire de l'Assistance à Maîtrise d'Œuvre Tierce Maintenance Applicative de Atos, Open, Sopra Steria via sa société GreenSpector.

Donc parlons écoconception logiciel. Nous allons d'une part parler aussi un petit peu mais légèrement des enjeux et des atouts et puis surtout avec toi Thierry nous allons entrer dans deux cas concrets de retours d'expérience. D'une part ce qui a été fait avec la région Bretagne puisque c'est quelque chose qui est à un niveau qui a été implémenté avec succès et d'autre part nous allons parler de l'écoscore des applications. Alors je... on va entrer un peu plus tard dans les détails du ministère de la santé mais premièrement allons-y très légèrement, l'écoconception logiciel, impact, enjeu, définition ?

Déjà il faut revenir sur ce qui est un service numérique. On l'a déjà abordé, c'est un ensemble finalement de composants logiciels et matériels qui vont se traduire à travers des usages, des usages qui sont accéder à un contenu ou accéder à un service numérique en ligne par exemple. On voit bien que derrière tout ça traverse un certain nombre d'éléments, on l'a rappelé, y a bien un réseau, des Data Center, des postes clients et tout ça finalement provoque sur cette chaîne d'impact un impact énergétique puisque quand on utilise ces matériels il va se effectivement y avoir une énergie qui est consommée mais aussi une quote-part de fabrication de tout ce matériel qu'il a fallu fabriquer au préalable pour pouvoir finalement faire tourner ces services numériques. Donc d'une certaine manière on voit bien qu'il y a une matérialité derrière qui va se traduire à travers tout ça et aujourd'hui on regarde ce qu'on a un petit peu mesuré, les premiers retours d'expérience et aussi des données de l'ADEME-ARCEP qui viennent valider, compléter...

Allez-y exactement.

70-80% de l'impact d'un service numérique se trouve sur la partie cliente. Il y a une partie bien sûr sur le data center et le réseau mais une grosse partie finalement va se matérialiser côté utilisateur.

D'accord. Alors donc l'impact on l'entend, il est essentiel. Pour mesurer cet impact il faut effectivement des outils, des méthodes ou une méthode. Peux-tu nous parler effectivement de méthodologie pour mesurer ses impacts et puis aller de l'avant ?

Alors effectivement derrière pour réduire cet impact et puis pour d'une certaine manière pratiquer l'écoconception, si on y revient avant de parler des outils donc et des méthodes, l'écoconception ça consiste finalement à prendre au plus tôt le sujet de la frugalité, de la sobriété et de la performance - il ne faut pas les opposer bien entendu - pour pouvoir développer ce service numérique.

Donc d'une certaine manière c'est là où se traduisent des enjeux. Il va falloir s'équiper, s'outiller pour pouvoir finalement piloter cette démarche à travers une logique d'écoconception qui consiste à réduire l'impact environnemental de l'usage de cette... de ce logiciel qui va traverser toutes ces couches matérielles.

Derrière on a besoin donc comme tu le suggérais d'outillage, de méthodologie. Donc le premier outil qu'on peut donner effectivement, David en a déjà parlé, le RGESN qui va nous permettre de structurer la démarche. C'est un logiciel qui est fait... un logiciel, une méthodologie qui est basée sur des questions. On se pose des questions, des questions finalement de qualité du produit qu'on va développer et qui va permettre derrière d'une certaine manière de pouvoir finalement avoir les bons réflexes et de pouvoir cadrer, structurer, donner une ambition, se donner des moyens pour réussir parce que derrière il y a aussi des moyens à se donner pour pouvoir finalement accéder à un service numérique qui soit éco-conçu.

Derrière il va falloir finalement au-delà de ces bonnes pratiques, au-delà de ces méthodologies qui vont venir s'intégrer dans un process, il va falloir assurer que tout au long du développement de ce service numérique on va bien pouvoir mesurer la consommation énergétique, la consommation de données, un certain nombre de métriques très opérationnelles de consommation qui in fine vont se traduire par des impacts environnementaux.

Donc c'est bien la somme des deux éléments : la méthodologie de référentiel avec des référentiels RGESN et pourquoi pas d'autres référentiels très opérationnels web, mobile et cetera, plus effectivement derrière des éléments de mesure qui nous permettent de mettre sous contrôle et de s'assurer de la qualité du produit fini en termes d'écoconception.

Donc on a vu depuis le début de ce webinaire qu'effectivement il y a cette dimension conseil stratégie, nous avions regardé ça avec Alexandre, une définition claire des besoins aussi. Nous avons vu avec David que ses besoins effectivement avaient ben des propositions, des solutions et que tout cela je dirais, tous ces éléments nécessitent ben tout simplement ben un suivi des mesures d'impact, des outils pour mesurer ces impacts. Et pour ne pas laisser à penser que tout cela est très très j'allais dire subjectif ou voilà, nous avons des exemples concrets de projets de transformation numérique durable et responsable qui ont été entrepris.

Alors tu nous as parlé tout à l'heure de l'ONF, nous a parlé tout à l'heure d'eau, là nous avons un exemple avec toi au niveau d'une région, la région Bretagne. Peux-tu nous en dire plus ?

Effectivement sur la région Bretagne, dans le cadre du marché donc du groupement Atos en termes de réalisation, il y a eu un portail qui a été développé pour pouvoir finalement permettre un accès à des e-services. Alors il y a deux parties, une partie qui s'appelle "mon compte" et une partie qui s'appelle "mes services" qui ont été développés avec une ambition très forte de la région de pouvoir intégrer l'écoconception by design dès le début, finalement de pouvoir intégrer cette démarche pour produire un service numérique éco-conçu.

Donc ça s'est traduit par effectivement des process, des référentiels, un certain nombre de mesures pendant le projet avec des résultats qui sont très intéressants. Je vous invite bien sûr à aller sur ce site pour le découvrir.

D'une certaine... il faut peut-être en dire un petit peu plus pour nos auditeurs. On va peut-être pas tous leur demander de partir tout de suite sur le site.

D'une certaine manière derrière on a mesuré tout ça et les gains sont intéressants puisque pendant le projet on s'est assuré que tout ça était bien... nos rendez-vous, qu'on maîtrisait bien cette ressource, cette consommation et donc les impacts. Et on a fait des gains durant le projet de plus de 40% de cette consommation et donc des impacts qui ont été générés derrière dans le cadre des usages. Donc c'est un vrai succès pour les équipes pour avoir contribué finalement à ce projet.

C'est un vrai succès qualitatif et quantitatif.

Exactement.

Alors on a un autre exemple qu'on aimerait partager avec vous tous qui est le projet Écoscore des applications de santé. C'est un projet qui a été mené avec le ministère de la Santé, avec la délégation au numérique en santé et avec l'agence du numérique en santé. Donc dans une sphère qui est vraiment une sphère que peut-être que tout le monde ne connaît pas. Peux-tu nous donner quelques informations sur ce projet d'Écoscore et bah j'allais dire les tenants et les aboutissants ?

Il y avait un vrai enjeu pour donc l'ANS et la DNS de pouvoir finalement mettre à disposition des acteurs de santé, des éditeurs de santé, de pouvoir faire en sorte qu'ils soient embarqués finalement dans cette démarche de l'écosystème de santé. Derrière il y a le référencement à Mon Espace Santé qui était un des enjeux pour tous ces acteurs qu'un certain nombre de nos auditeurs doivent connaître.

Espace Santé, compte à sa carte vitale et son espace Améli...

Amélie voilà par exemple côté public mais il y a aussi des acteurs privés qui viennent sur ce référentiel enfin sur cet outil en ligne. Et l'objectif c'était que tous ces acteurs puissent venir se mesurer en toute autonomie sur ce portail, décrire leur parcours fonctionnel, se mesurer et puis bien sûr derrière rentrer dans une démarche d'amélioration pour réduire leurs impacts.

Donc intéressant puisque derrière l'objectif bien sûr c'est de se mesurer, de s'améliorer et en plus de rendre publique la mesure, ce qui fait qu'il y a une espèce de... je dirais pas de compétition mais d'émulation entre les acteurs pour dire comment je fais pour réduire et d'une certaine manière pour être plutôt dans le haut du tableau que dans le bas du tableau.

Oui on va pas parler de compétition mais d'émulation parce que parfois ça fait plaisir aussi d'être en haut du tableau et ça pousse les autres à vouloir y aller.

Exactement et ce qui est intéressant c'est qu'aujourd'hui il y a plus de 80 acteurs qui ont intégré cette démarche avec un vrai succès d'acteurs qui ont envie finalement de s'améliorer. Donc ça entraîne un écosystème derrière finalement cette démarche de sobriété, de performance aussi d'inclusion puisque derrière on va aussi mesurer d'une certaine manière est-ce qu'on passe bien sur des... on va dire des réseaux dégradés ou sur comment dirais-je des... des device un peu plus anciens, des appareils plus anciens pour être sûr finalement qu'on est inclusif auprès de l'ensemble des acteurs du marché et donc des utilisateurs.

Fin c'est un mot essentiel aussi dans cette démarche numérique responsable. On a parlé aussi alors on parle de matériel tout à l'heure, on a parlé de presque de stratégie, de politique, de volonté d'agir, tout cela se fait au service des citoyens, au service des usagers dans une démarche inclusive. Il faut pas oublier effectivement que nous tous, l'accessibilité numérique c'est un des points essentiels de cette démarche numérique responsable.

Merci beaucoup Thierry. Je vois que nous avons, on a aussi une question. Donc on voit bien que cette... le lancement ou aller vers une démarche numérique responsable c'est un enjeu clé. Alors certes il y a des pratiques, des bonnes pratiques, il existe quelques freins, on va pas se voiler ne va pas se le cacher. Ces freins nous allons en parler ensemble. Il y a des freins peut-être économiques, des freins sur des aspects des prérequis techniques mais avant cela une question est apparue sur quid des aspects sociaux et sociétaux, les enjeux environnementaux.

Alors je laisse les experts réfléchir deux petites secondes avant de leur poser, de réfléchir à cela mais je vais commencer avec toi si tu veux bien avec Alexandre. Nous sommes aujourd'hui tous et les élus locaux et l'ensemble des directeurs de système d'information, des DSI le savent bien, avec des budgets contraints, avec cet aspect budgétaire où il faut faire mieux avec moins. C'est souvent ce qui est demandé. Est-ce que tu vois cela comme une j'allais dire une opportunité ou est-ce que c'est j'allais dire un souci de plus auquel il faut faire face ? Quelle est ta perception ?

Alors effectivement il y a souvent un contexte budgétaire qui peut être contraint mais lancer une démarche numérique responsable c'est aussi du coup principalement un investissement qui soit humain en temps pour, on l'a évoqué tout à l'heure, définir des ambitions et un plan d'action concret. Ces actions qui peuvent être parfois directement activables à très court terme et avoir aussi un certain nombre de gains.

On peut par exemple imaginer questionner ou requestionner un besoin sur le numérique. Par exemple si on pense à ce qui a été évoqué tout à l'heure, l'allongement de la durée de vie d'un terminal, allonger la durée de vie d'un terminal c'est du coup effectivement lisser son coût et réduire la volumétrie d'achat qu'on achètera peut-être par le futur.

C'est par exemple, on a évoqué l'écoconception, l'écoconception il y a des pratiques, des principes de l'économie de la fonctionnalité. Économie de la fonctionnalité c'est du coup réduire un périmètre peut-être global du numérique nécessaire, du coup un projet qui sera peut-être plus court et moins coûteux.

Et enfin on a parlé aussi d'écogestes tout à l'heure. Avoir de la sensibilisation large à ces sujets du numérique responsable permet je dirais d'entraîner chez les utilisateurs des pratiques d'écogestes qui finalement se répercuteront sur une économie en termes de facture d'électricité tout simplement.

Qu'en penses... bah qu'en penses-tu David de cet aspect budgétaire, de cet aspect et toi aussi... parce que là on va être dans une démarche de ping-pong entre vous. Qu'en penses-tu Thierry, qu'en penses-tu David ? Contrainte budgétaire, obstacle ou obstacle surmontable ?

Oui alors oui il faut... contrainte budgétaire pour lancer la démarche, on se pose forcément la question. Après on peut voir le problème un peu différemment comme on le voit dans le dans les démarches FinOps et et les deux démarches GreenOps, FinOps se rejoignent dans l'optimisation des...

Alors FinOps, DevOps, on va peut-être... voilà parce nous avons pas mal de DSI présents aujourd'hui, nous avons aussi des fonctions métiers donc tout le monde ne possède pas... préciser donc FinOps c'est un terme qu'on connaît depuis quelques années, on commence...

Alors c'est toutes les logiques, les démarches d'optimisation pour des finalités financières. Ça porte plutôt bien son nom. Et la partie GreenOps, on est à peu près sur les mêmes démarches de rationalisation, d'optimisation mais pour une réduction des impacts cette fois environnementaux. Donc d'un côté FinOps pour réduction des aspects financiers et GreenOps pour la réduction des impacts au sens large.

Donc ce qu'on voit c'est que quand on met en place ce genre de démarche, effectivement ça a un coût, effectivement ça demande de monter en compétence, ça demande une stratégie mais derrière la rationalisation est plutôt bénéfique en termes de bilan financier au final sur une exploitation sur une longue durée.

Attendez, moi j'entends, il y a des petits mots là qui m'alertent. Donc d'un côté j'entendais investissement, investissement certes dans le matériel, investissement sur l'humain, sur les personnes et là j'entends parler de gain. Donc justement faire un investissement c'est pas... pas une dépense. Donc... donc c'est nous expliquer que une démarche, un lancement dans une démarche numérique responsable, une transition numérique plus durable ça veut dire performance mais ça veut dire aussi gain, ça veut dire aussi gain sur... on parlait d'écoconception donc...

Alors l'écoconception pour... pour reprendre un peu la définition de l'INR qui est... qui est une façon très simple de de de bien savoir ce que ça représente, l'INR le décrit en trois mots sur les services numériques : c'est se focaliser sur les choses utiles, utilisables et utilisées.

Donc utilisable, utile, utilisable, utilisé, c'est les trois mots à retenir. On se focalise là-dessus, on va vers des services numériques qui sont plus simples, plus faciles à maintenir, qui sont décommissionnés quand ils ne sont plus utilisés justement. Donc ça veut dire ne pas conserver des services numériques et un hébergement pour ces services, de la donnée quand on en a plus besoin, quand plus personne ne les utilise.

Donc c'est en prenant en compte ces aspects, tout ce qui peut être considéré comme des dépenses au démarrage se retrouve au final sur la durée de vie des services numériques et du matériel utilisé par des optimisations, de la rationalisation, de la densification ce qu'on évoquait tout à l'heure dans les actions concrètes. Donc au final il faut pas voir ça comme une dépense nette mais vraiment comme un investissement.

D'accord. Qu'en penses-tu Thierry ?

Moi je vais voir plutôt le verre à moitié plein on va dire. Je pense qu'effectivement il y a des gains plus importants que les coûts associés d'une certaine manière et je vais rajouter des gains également qui sont peut-être de l'ordre de la prise de responsabilité qu'on doit tous avoir et de l'action qu'on doit lancer finalement puisque ce problème est planétaire et donc chaque organisation doit prendre sa part finalement dans cette...

Nous sommes tous impliqués, nous sommes tous impliqués et tout le monde doit porter sa pierre à l'édifice.

Non pas responsable mais actif.

Voilà exactement.

Proactif.

La deuxième chose exactement. La deuxième chose c'est on en a déjà un petit peu parlé mais il y a aussi un lien avec l'inclusion. Un des sujets finalement des établissements publics c'est de pouvoir finalement s'adresser avec une égalité des chances, des accès des services, de pouvoir s'adresser avec des gens qui ont pas les mêmes ressources d'une certaine manière, un ordinateur plus ancien, moins puissant, avec parfois un réseau qui est de moins bonne qualité, d'être plus inclusif pour servir de la même manière l'ensemble finalement de ces des personnes du territoire ou finalement des gens qui vont venir finalement utiliser un service public numérique.

Je crois qu'il faut pas le minorer cet aspect-là. Cette inclusion numérique, on a actuellement en France entre 10 et 12 millions de personnes qui sont d'une façon ou d'une autre éloignées ou qui n'ont pas de facilité parce que le territoire n'est pas assez bien couvert ou parce que justement elles n'ont pas les compétences informatiques et...

Et service public, service pour tous les publics, universel, un service universel.

Donc effectivement cette donnée-là on en a parlé est vraiment au cœur des préoccupations pour une transition numérique durable pour tous.

Et j'ajouterai un dernier argument c'est que finalement on voit bien que ce sujet prend du sens. Je vais pas dire uniquement pour les nouvelles générations mais d'une certaine manière c'est aussi développer de cette manière en intégrant ces thématiques d'écoconception, d'écoresponsabilité numérique dans ces projets de service numérique, de pouvoir finalement donner envie aussi de vouloir rejoindre des entreprises, des organisations qui travaillent sur ces sujets, donc développer la marque employeur également.

Alors en termes de marque employeur ce sera peut-être l'objet d'un autre webinaire, mais nous avons des questions dans le chat donc on va on va commencer à y répondre si vous le voulez bien. On nous demande quid de l'écho...oconception. Pouvez-vous nous en dire plus ? Alors écho...oconception, est-ce que ce terme vous parle messieurs ? Qui veut prendre la parole ?

Je le comprends après est-ce que ça... terme officiel je pense ça... ça rejoint beaucoup ce qu'on a dit sur...

Oui sur ça rejoint beaucoup ce qu'on a dit sur l'écoconception. On a aussi des aspects d'accessibilité, d'inclusion numérique dans l'écoconception donc c'est des sujets qui sont complètement intégrés au concept même et au référentiel qu'on a évoqué tout à l'heure. L'idée c'est de rendre disponibles toutes les applications quel que soit le matériel, quel que soit le déficit ou le handicap qu'on peut qu'on peut avoir.

On n'a pas utilisé ce mot aussi. On n'a pas utilisé ce mot. Les personnes en situation de handicap en France sont aussi plusieurs dizaines de millions donc il faut quand même être aussi adapté à toutes ces personnes.

On avait parlé effectivement d'infrastructure de... il faut avoir des sites qui soient écoresponsables, éco-conçus pour que tous les publics puissent les lire, les comprendre et accéder à l'information et agir, interagir avec les services publics.

C'est complètement ça, fait partie intégrante... l'accessibilité fait partie intégrante du numérique responsable. On peut pas parler de numérique responsable sans intégrer l'inclusion, l'accessibilité que ce soit l'accessibilité pour les machines ou pour les personnes et quelles que soient les difficultés, que ce soit des difficultés culturelles...

D'acculturation et pas simplement pour les personnes les plus âgées hein. On voit aussi des des jeunes qui ont qui ont du mal à utiliser les outils numériques par... parce qu'ils sont pas équipés, parce qu'ils sont loin de ces problématiques. Donc c'est pas simplement une question de personne...

C'est pas une question d'âge, c'est pas une question de secteur géographique. C'est une j'allais dire c'est un point global qui nous concerne tous.

Nous concerne tous et qui doit être dès l'écoconception logicielle intégrée dans les prérequis.

Alors nous avons une autre question. Alors je suppose que la question sur les enjeux environnementaux mais aussi des aspects sociaux et sociétaux, je pense que ça répond un petit peu à...

Alors une autre question : n'est-il pas plus raisonnable de renoncer à toujours rechercher plus de performance afin de s'approcher de la sobriété numérique et d'éviter les effets rebond ? Donc en gros je pense que là on nous challenge un petit peu sur la performance et la sobriété. Quid de ces deux termes, sont-ils antinomiques ? Nous tentons aujourd'hui de vous répondre que non mais voilà. Est-ce plus raisonnable de rechercher toujours plus de performance ?

En fait la performance et la sobriété vont se... ne s'opposent pas et au contraire se rassemblent. Quand on a parlé tout à l'heure de comment finalement on matérialisait un impact environnemental, on voit bien qu'on va utiliser un matériel. Quand on calcule l'impact environnemental associé à ce... au service numérique, on va prendre forcément une quote-part de la fabrication du matériel pour une même unité fonctionnelle, un même usage pour un service numérique qu'un utilisateur va utiliser. Et bien il va falloir finalement intégrer cette démarche. Plus le service numérique est performant, moins on va avoir une empreinte importante sur son poste de travail. Donc la performance rejoint la sobriété.

Ce qu'on voit aussi c'est que finalement ce qui crée des problématiques d'impact environnementaux, c'est la recherche de toujours plus de fonctionnel, toujours vouloir en donner plus, toujours plus, toujours plus pour dire il faut que je sois... je capte l'attention, soit je serve bien mon utilisateur. Mais souvent l'utilisateur a besoin que ce soit simple, que le fonctionnel soit facilement accessible, clairement identifié, ergonomiquement bien fait dans une expérience utilisateur qui va lui permettre d'aller vite sur son service numérique et de bien le comprendre.

Donc on voit que la sobriété fonctionnelle, ergonomique, de contenu, tout ce qu'on va pouvoir appeler la frugalité également va permettre aussi finalement de rencontrer une forme de performance d'usage de l'utilisateur, un parcours qui sera réalisé beaucoup plus rapidement pour un même service ou un service qui sera du coup plus performant.

Ce qui est dans dans dans un jargon un tout petit peu numérique, les fameux parcours utilisateurs UX.

Donc effectivement, donc la sobriété numérique oui au service de la performance pour intégrer les parcours utilisateurs pour que ceci soit ben le basique accessible et compréhensible par tous.

Un mot à rajouter l'un ou l'autre messieurs sur ce sujet ou...

Juste pour rebondir sur ce que vient de dire Thierry et sur la question qui a été posée par rapport à la recherche de performance. Juste un tout petit mot sur sur des nouvelles technologies qui arrivent régulièrement, notamment l'intelligence artificielle dont on entend beaucoup parler. Je sais pas, c'est pas l'objet de ce webinaire, on en fera certainement un autre mais effectivement on peut poser ce genre de question quand on voit des nouvelles technologies qui arrivent régulièrement et qui sont de plus en plus consommatrices de ressources, d'énergie.

L'IA dévore l'énergie. On voit une explosion des impacts. Alexandre on parlait tout à l'heure, le numérique c'est 3 à 4% des impacts au niveau mondial mais c'est en... c'est une progression qui est très...

Exponentielle. On estime que d'ici quelques années ça pourrait représenter 10% de la consommation mondiale d'ici 2030.

Donc c'est de réfléchir notamment sur... alors on va pas uniquement dire pour l'intelligence artificielle mais effectivement d'avoir cette prise de conscience que les... ce questionnement sur ces nouvelles approches, ces nouvelles technologies, sur un impact à court terme mais à moyen terme aussi et sur leur utilisation.

Alors on pose une autre question dans le chat. Où peut-on trouver des informations fiables - attention le mot est important - sur les impacts environnementaux du matériel ?

Alors c'est beaucoup fourni par les fabricants. Je ne mettrai pas de...

Parle un petit peu plus fort oui.

Je ne mettrai pas de d'avis sur la fiabilité de ce qui est fourni. On a pu se rendre compte que quelquefois les données fournies par les fabricants sont pas tout à fait réalistes. En tout cas on est très dépendant pour le matériel de bah des fabricants de matériel. On peut après faire d'autres évaluations, on peut essayer de de vérifier les informations qui sont fournies par les fabricants mais la plupart du temps on est quand même très très dépendant des fournisseurs.

D'accord. Rebondissez messieurs, n'hésitez pas.

Effectivement alors sur cette partie du coup fiabilité, il faut je dirais avoir aussi un tout... c'est-à-dire qu'il y a plusieurs composantes justement c'était cette partie environnementale des matériels et déjà en termes de fiabilité c'est d'avoir l'ensemble du cycle de vie du numérique qui soit...

Peux-tu revenir pour les personnes qui sont pas tout à fait expertes, peux-tu préciser davantage s'il te plaît Alexandre ?

Il peut arriver effectivement que l'information qui soit donnée soit uniquement sur la phase d'usage d'un matériel par exemple, mais il faut pouvoir faire que ces informations pour qu'elles soient fiables intègrent cette dimension de fabrication d'une part, d'usage et de fin de vie. Déjà ça donne une première indication je dirais sur la fiabilité.

Au-delà même effectivement des informations des fournisseurs, il existe des bases de données bien sûr qui permettent d'avoir ces informations qui sont d'ordre indépendantes on va dire le plus possible finalement des fabricants. Il y a des études qui ont été menées, des ACV on va parler d'analyse cycle de vie donc qui ont été publiées avec des revues critiques sans rentrer dans le détail et qui permettent d'avoir des données on va dire fiables autant qu'on puisse les avoir. Et par exemple l'ADEME a repris une partie donc il y a des bases de données ADEME qui permettent finalement d'avoir quelque chose qui soit fiable autant qu'on peut pour pouvoir mettre tout le monde d'accord et qu'on est pas effectivement peut-être le parti pris d'un constructeur qui va peut-être oublier une partie de la donnée environnementale volontairement ou pas.

Tout à fait exactement. Donc la méthodologie ça peut dépendre de plein de choses et dans la phase d'usage ça peut dépendre de la localisation aussi. Les impacts seront différents dans un pays avec une énergie décarbonée comme la France ou un pays dans lequel on va utiliser beaucoup de charbon pour l'électricité.

D'accord. Alors pour ça je crois qu'on mettra dans le chat le site de l'ADEME hein, on verra pour répondre puisque effectivement il y a un certain nombre d'informations quanti et de KPI enfin de données précises. Donc nous allons conseiller à nos auditeurs de regarder sur l'ADEME, sur le site de l'ADEME.

Une autre question qui est apparue également : savez-vous situer l'état d'avancement des collectivités ? Donc je pense que ce sont les collectivités territoriales face à leur obligation de se doter de cette fameuse stratégie numérique responsable. Nous rappelons que les collectivités territoriales ont une date butoir pour parler en français qui est le 1er janvier 2025. C'est inscrit dans le cadre de la loi REEN. Où en est-on ? Est-ce que ce fameux état d'avancement vous semble bien avancé ou est-ce qu'il y a encore quelques progrès à faire ?

Sujet sensible mais mais qui vaut la peine d'être débattu.

Sujet sensible. J'aurais pas de chiffre à donner sur la proportion des collectivités concernées par la loi REEN pour savoir s'ils sont dans les clous ou pas. On a des retours d'expérience notamment parce qui a été mis en place avec l'ANCT donc une autre référence, l'Agence Nationale de Cohésion des Territoires, avec qui on a expérimenté la mise en place d'une méthodologie et d'outils qui sont accessibles à toutes les collectivités sur des phases... sur des phases d'expérimentation avec une trentaine de collectivités pour la première phase.

Donc tous les retours d'expérience, les outils, les méthodologies sont disponibles pour les collectivités qui n'auraient pas pris le sujet et il en reste, il en reste quelques-unes, il faut le reconnaître.

Soyons tout à fait objectif, incapable donc ou je serai incapable de vous donner un état de la maturité du marché actuellement pour répondre aux obligations. Ce qu'on sait pour pour être en relation avec beaucoup de collectivités, c'est que pas mal d'entre elles ont des progrès à faire.

On a des progrès à faire sous cette forme-là. Je suis d'accord effectivement avec David. J'aurais pas de chiffre effectivement à donner mais au regard effectivement des besoins qui nous sont remontés, on voit qu'il y a effectivement des progrès à faire et l'accompagnement est effectivement possible.

Donc effectivement... Bien merci beaucoup de cette jolie transition Alexandre puisque c'est le mot accompagnement. Nous arrivons petit à petit à la fin de ce webinaire et pour être pour résumer, pour synthétiser l'ensemble de nos propos. Alors oui oui on peut faire une démarche de numérique responsable, on peut la lancer, on peut l'accélérer et être surtout accompagné comme vous l'avez entendu et notamment accompagné par l'UGAP. L'UGAP qui a, alors je vais... on mettra aussi l'adresse du site de l'UGAP dans le chat, effectivement une page sur le numérique responsable et puis bah tout doucement je vais me retourner et revenir vers toi Anna. Je rappelle que Anna Gouriou est la représentante de l'UGAP, tu es chargée d'affaires sur la prestation intellectuelle informatique, les prestations intellectuelles informatiques et dans cet accompagnement, bah en quoi l'UGAP est finalement pour nos auditeurs un partenaire naturel ?

Alors brièvement, passer par l'UGAP c'est bénéficier d'une équipe de chargés d'affaires dans laquelle il y a des hommes et des femmes qui vous accompagnent tout au long de votre projet de sobriété numérique. Nous vous embarquons dans un processus UGAP qui est déjà bien rodé depuis plus de 10 ans. Passer par l'UGAP c'est également bénéficier de délais raccourcis entre la qualification du besoin et le début des prestations.

Délais raccourcis, on peut les situer un petit peu ?

On peut dire grosso modo sous un mois quand toutes les parties prenantes sont très réactives.

La prestation peut démarrer à partir du moment où on a qualifié le besoin et les parties prenantes sont réactives, il faut le dire.

Oui tout à fait. Donc vous n'avez plus besoin de passer par des procédures d'appel d'offres qui sont longues et coûteuses. Vous gagnez du temps et de l'argent. Enfin passer par l'UGAP c'est répondre de manière efficace à vos contraintes réglementaires et le tout dans le respect du code de la commande publique. Donc brièvement en deux mots, passer par l'UGAP c'est bénéficier d'un dispositif organisé et mis en place par l'UGAP et par l'ensemble de ses partenaires qui se mettent au service de votre transformation numérique responsable.

Merci, merci beaucoup Anna. Donc effectivement on va arriver au terme de ce webinaire et alors dans un premier temps je vais remercier, je te remercie, merci Madame, merci Anna. Je vais remercier nos trois experts, je vais remercier David Mancarella donc qui est expert de chez Capgemini, je vais remercier Alexandre Noiset qui est expert de chez Bearing Point, je vais remercier aussi Thierry Le Bœuf de GreenSpector de Atos Open Sopra Steria et vous rappeler l'essentiel.

D'abord un merci à l'UGAP de nous avoir permis de faire ce webinaire. Le message clé que nous avions aujourd'hui à cœur de vous faire passer, c'est que cette dimension numérique responsable c'est un enjeu phare, un enjeu phare pour l'ensemble de nos organisations. Pour les partenaires de l'UGAP, l'UGAP a trois groupements de partenaires sur du conseil en système d'information via Bearing Point, Capgemini et Malt, via de l'assistance à maîtrise d'ouvrage informatique avec Capgemini, CGI, OnePoint et de l'assistance à maîtrise d'œuvre tierce maintenance applicative autrement appelé AM TMA avec Atos, Open et Sopra Steria et nous tous, tout cet écosystème l'UGAP, vous, nous, nous sommes tous aujourd'hui impliqués pour développer, accélérer, générer le numérique responsable dans une démarche qui soit au service des citoyens, au service de notre environnement, au service de la planète qui soit à la fois dans la sobriété et comme nous l'avons vu dans la performance, deux termes qui peuvent aller ensemble, deux termes qui sont synonymes peut-être pas pour tous mais en tout cas qui peuvent aller conjointement.

Et pour cela je dirais les mots de conclusion je vais les résumer à deux. Le premier c'est nous sommes là pour vous aider. L'UGAP et l'ensemble des écosystèmes des partenaires nous sommes là à votre disposition. Le deuxième mot essentiel aujourd'hui je crois que c'est le mot accompagnement. Non seulement l'UGAP met à la disposition des femmes et des hommes motivés, impliqués, experts, l'ensemble des membres des groupements ont également des experts motivés, impliqués, convaincants. Je vous remercie à tous d'avoir été aussi convaincants ce matin.

Donc nous sommes là pour vous aider, nous sommes là pour vous accompagner et pour terminer ce message je voudrais remercier les équipes de l'UGAP qui ont permis la réalisation de ce webinaire, toutes les équipes, celles qui sont présentes au siège social de l'UGAP à Marne-la-Vallée mais pas que, celles qui sont présentes aussi dans la salle derrière ces caméras, toutes les personnes des groupements partenaires.

Vous souhaitez une excellente journée et vous dire qu'une transition numérique durable et responsable c'est possible, être sobre et performant c'est possible et si vous avez des projets, si vous avez des besoins, si vous avez des envies n'hésitez pas. Je vais vous laisser une seule adresse : pi@ugap.fr et nous tous nous sommes là pour vous aider, vous accompagner dans cette démarche.

Merci beaucoup, merci mesdames, merci messieurs, nous souhaitons tous collectivement une très belle journée et peut-être à très bientôt pour un autre webinaire. Merci, merci.

Qu'est-ce que le Numérique Responsable ?

Le numérique responsable est une approche qui vise à réduire l'empreinte environnementale du numérique tout en maximisant ses bénéfices sociaux, sociétaux et économiques. Cette démarche englobe deux concepts principaux :

C'est  l'ensemble des actions visant à réduire l'impact environnemental direct du numérique. Cela inclut l'optimisation de l'utilisation des ressources, l'allongement de la durée de vie des équipements, et l'écoconception des services numériques.

Les enjeux.

  • 3-4%

    Est la part des émissions mondiales de gaz à effet de serre attribuée au numérique

  • 2,5%

    Est la part des émissions de gaz à effet de serre attribuée au numérique en France

  • 10%

    Est la part potentielle de la consommation mondiale d'énergie que pourrait représenter le numérique d'ici 2030 sans action

Ces chiffres soulignent l'urgence d'agir et de mettre en place des pratiques numériques plus responsables dans tous les secteurs, y compris le secteur public.

Des actions concrètes pour un Numérique plus Responsable.

  • Rationalisation et densification des serveurs
  • Élimination des "serveurs zombies" (sous-utilisés)
  • Allongement de la durée de vie des équipements

2 cas concrets à retrouver dans ce webinaire !

Focus sur le développement d'un portail web éco-conçu pour une région :

  • Objectif : Créer un portail offrant divers services numériques aux citoyens tout en minimisant l'impact environnemental.
  • Approche : Optimisation du code, interfaces légères, technologies économes en ressources.
  • Résultat : Réduction de 40% de la consommation de ressources par rapport à une approche traditionnelle.
  • Impact : Démonstration qu'il est possible de créer des services numériques performants et écologiques.

Open, co-titulaire du marché AMOE-TMA

Le groupement Atos, Open et Sopra Steria s’appuie sur des expertises métiers et technologiques solides ainsi qu’une couverture nationale étendue pour accompagner le secteur publicdans leur projet d'éco-conception. 

 

 

Grâce à son réseau de partenaires et son expertise, l'UGAP se positionne comme un facilitateur clé dans la transition vers un numérique plus durable pour le secteur public: 

  • Un accompagnement par des experts tout au long des projets de sobriété numérique
  • Des délais raccourcis (moins d'un mois) entre la qualification du besoin et le début des prestations
  • Une réponse efficace aux contraintes réglementaires dans le respect du code de la commande publique. 

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